APRÈS LES PLUIES ABONDANTES
Les barrages
remplis à 72%
Le taux de remplissage des soixante barrages hydrauliques en exploitation sur le territoire national est en hausse, selon M. Ben Bouaziz, le chargé de la communication au ministère des Ressources en eau.
«Le taux de remplissage est en augmentation. La reconstitution superficielle des barrages du premier septembre 2008 à ce jour se poursuit», souligne-t-il.
Le taux de remplissage a atteint les 72%. Un taux exceptionnel jamais obtenu depuis les années 70, à l’époque où le nombre des barrages ne dépassait pas les trente. «Avec ce taux, nous bénéficions d’une marge de sécurité de deux années en eau potable et en eau destinée à l’irrigation». Par ailleurs, ajoute-t-il, «on s’attend, à partir de la semaine prochaine avec l’écoulement de la neige, à ce que le volume des barrages augmente pour atteindre les 75%».
En phase de reconstitution, la réserve de tous les barrages est actuellement estimée à 4,2 milliards mètres cubes. Les barrages de l’ouest du pays, au nombre de treize, sont remplis à 82% contre 45% en 2008. Sept sur les treize barrages sont remplis à 100%. Dans la région de Chlef où il y a quinze barrages, le volume est de 58% contre 24% en 2008. Sept sur les quinze barrages sont remplis à 100%. Au centre, le taux de remplissage des douze barrages est de 78% contre 75% en 2008. Sept sur les douze barrages sont remplis à 100%. Dans la région est qui regroupe vingt barrages, ils sont remplis à 73,13 % contre 63% en 2008. Treize sur les vingt barrages sont remplis à 100%. «Nous avons deux barrages dans la région de Taref, Mexa et Chefia, qui débordent. Ils alimentent au passage les oueds et les nappes phréatiques», estime M. Ben Bouaziz.
A propos des nappes phréatiques de toutes les régions du pays, leur volume est également en augmentation. «Nous avons pu les constater grâce aux forages. Les puits peuvent alimenter les populations en eau potable ainsi que l’agriculture sans difficultés. Dans la région ouest notamment», estime-t-il. Le chargé de communication revient également sur les stations de dessalement dont onze seront livrées à la fin 2010. «Outre les stations d’El Hamma qui fournit 200 mille mètres cubes le jour et celle d’Arzew qui fournit 80 mille mètres cubes le jour, les onze autre stations couvriront toutes les régions côtières du pays, avec une production globale de 2 millions 250 mille mètres cubes par jour», révèle-t-il. Une fois toutes les stations de dessalement en activité, les eaux des barrages implantés dans les villes côtières seront transférées pour alimenter les régions qui souffrent d’insuffisance en eau potable et en eau destinée à l’irrigation.
Farida Belkhiri
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APRÈS QUARANTE ANS D’ATTENTE
Les habitants du quartier Benachour
ont enfin
leur titre de propriété
Plus de quarante ans après avoir construit leurs maisons, sans aucun document administratif, les habitants du quartier populaire de Benachour, situé sur les hauteurs de Blida, ont reçu leurs actes de propriété. C’est le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbés, qui s’est chargé hier de distribuer 2000 titres. Et les habitants de ce lotissement érigé dans une totale anarchie au pied du mont de Chréa ne se sont pas fait prier pour venir en masse. Car ils attendaient cela fort longtemps, depuis qu’ils ont acquis sans aucun document administratif des parcelles de terrain du propriétaire des lieux un certain Benachour.
Profitant de la présence du ministre et du wali de Blida, certains bénéficiaires ont fait part de leurs inquiétudes face à l’absence d’adduction en eau potable et des murs de soutènement pour certaines habitations construites à la limite d’un ravin. Car le quartier a été construit sur un terrain accidenté et pentu.
Conséquence : les eaux de pluie inondent le quartier. Chaque hiver c’est le même calvaire pour les habitants qui ont souffert des affres du terrorisme. «Nous souffrons énormément durant l’hiver. Nous n’avons pas de gaz naturel et nos routes sont mal entretenues. Nous passons l’hiver dans la peur qu’un déluge nous emporte», se plaint un habitant. Néanmoins, il a mis le bémol à ses griefs quand il a vu que ministre et le wali donner le coup d’envoi du projet qui consiste à raccorder 1.325 familles au gaz naturel. Les travaux consistent en l’installation de conduites d’une longueur de 13 km. Cette opération sera suivie d’un autre projet complémentaire grâce auquel 240 autres familles bénéficieront du raccordement au gaz naturel. En outre, un terrain a été retenu pour la construction d’une polyclinique dans ce quartier.
Ce qui forcément soulage ses habitants forcés d’aller jusqu’à Blida ville pour une urgence ou se soigner. M. Ould Abbès a également donné le coup d’envoi du projet qui consiste aussi à alimenter 250 familles en gaz naturel dans le quartier de Sidi El Kébir.
M. Kedada
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CÉLÉBRATION DE LA FÊTE DU TRAVAIL
L’UGTA opte pour la wilaya de Jijel
La Centrale syndicale a choisi la wilaya de Jijel pour célébrer la journée internationale des travailleurs qui coïncide avec le 1e mai de chaque année. A l’occasion, le secrétaire général de l’UGTA Abdelmadjid Sidi Saïd prononcera un discours à l’adresse de tous les travailleurs et assistera à une multitude d’activités prévue pour la circonstance.
W. O.H.
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EL HADI OULD ALI DANS UN POINT DE PRESSE
«Capitaliser la mobilisation citoyenne née de la présidentielle»
Le directeur de la campagne présidentielle pour la wilaya de Tizi-Ouzou de M. Bouteflika, M. Ould Ali El Hadi, a animé, hier, un point de presse.
A cette occasion, il a appelé les partis et associations qui ont pris part à cette campagne à capitaliser la mobilisation citoyenne née de la présidentielle au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. «Une mobilisation qu’il faudrait projeter dans des perspectives salvatrices pour la région». Il a mis à profit cette rencontre avec les médias pour saluer la population de la wilaya qui «a fait preuve d’une maturité extraordinaire et a su à travers son comportement exemplaire déjouer les provocations qui ont accompagné les jours de campagne et celui du scrutin». Il a, en outre, indiqué qu’une commission a été mise en place par le directoire pour synthétiser toutes les doléances citoyennes exprimées lors de la campagne pour les soumettre à qui de droit. «Une ère nouvelle est née qui permettra l’essor de la région dans un climat de fraternité, de solidarité et de sérénité», a-t-il souligné.
A une question relative aux moyens mis par l’administration au profit de son directoire, M. Ould Ali a réfuté toutes les allégations colportées à ce propos. Pour lui, l’administration a été impartiale. «Toute la campagne s’est faite avec les moyens du directoire grâce bien évidemment à tous ceux qui ont manifesté leur soutien à notre candidat par des moyens de sponsoring. La commission financière est en train d’arrêter son bilan qui sera communiqué dans la transparence la plus totale».
Enfin, le conférencier a indiqué et en réponse à ceux qui avaient avancé que le taux de participation était nettement inférieur à celui annoncé officiellement «que le taux de participation est historique». Il étayera ses propos par des chiffres relevés dans certaines localités «à l’image du village de Sahel (Ait Khellili) où il a été enregistré dans un bureau un taux de participation de 98,55%. Idem pour celui de Ait Braham (Ait Aissa Mimoune) avec 92,97% alors que dans les communes de Aghribs, Iboudrarène, plus précisément à Tassaft, Ait Bouaddou, Oudhias et Ain-El Hamman, des bureaux ont atteint respectivement des taux de participation de 63,72, 42,99, 47,45, 55,36 et 56,69%».
Quant au chef-lieu de wilaya dont la participation est jugée en deçà des espérances, M. Ould Ali rétorquera que le taux atteint est historique, «jamais un tel taux n’a été enregistré à Tizi-Ouzou».
Rachid Hammoutène
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A L’OCCASION DE YOUM EL ILM
Trois femmes de lettres honorées par Radio El Bahdja
C’est dans une ambiance conviviale que la Radio El Bahdja a honoré hier à Alger Zhor Ounissi, Zineb El Mili et Amina Chérif Ben Saâdane, trois femmes de lettres algériennes, qui ont tant donné pour l’Algérie, autant durant la guerre de libération nationale qu’après l’indépendance. Cet hommage intervient à l’occasion de Youm El Ilm. Plusieurs personnalités historiques, à l’image de Abdelhamid Mehri et Djamila Bouhired, et artistiques ont pris part à cette cérémonie. Nadia Benyoucef et Abdelkader Chaou ont agrémenté l’assistance par des chansons puisées du terroir. En marge de la cérémonie, Zhor Ounissi, première femme à avoir exercé la fonction de ministre, a noté que ces honneurs «me vont droit au cœur d’autant plus qu’ils sont l’œuvre des jeunes Algériens», en soulignant que la continuité des générations permet de consolider la nation et que sans passé il ne pourrait y avoir de présent. Pour l’écrivain, cet hommage est avant tout rendu à l’Algérie en reconnaissance aux efforts consentis. Même sentiment chez la poétesse Amina Chérif Ben Saâdane, qui abonde dans le même sens. Pour la femme qui fait parler la muse, «nous avons davantage besoin de ce genre d’initiatives, et cette reconnaissance nous encourage à travailler beaucoup et à plus de création dans le domaine culturel». Pour sa part, Zineb El Mili regrette que des figures emblématiques de la guerre de libération nationale soient méconnues, alors qu’elles ont été parmi les artisans de la glorieuse Révolution de Novembre. D’où la nécessité, a-t-elle dit, de faire connaître ceux qui ont œuvré pour l’indépendance de leur pays.
Djamel Oukali.
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ECOLE NATIONALE PRÉPARATOIRE AUX ÉTUDES D’INGÉNIORAT
Formation de l’élite
«L’objectif initial de la création, par le Commandement, de l’Ecole nationale préparatoire aux études d’ingéniorat, est atteint.», dira le général Haloz Abed, directeur de l’ENPEI de Rouiba, à l’issue d’une visite guidée organisée, hier, dans l’enceinte de l’Ecole. Celle-ci, considérée comme la base arrière sans conteste des compétences nationales, suscite un intérêt grandissant des nouveaux bacheliers où plus de 2000 candidats ont été enregistrés en 2008, selon le directeur. L’ENPEI, qui fêtera ce samedi 18 avril, son 11e anniversaire, est sous la double casquette du ministère de la Défense nationale (MDN) et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dont la mission principale est, comme le mentionne le général, la préparation et la prise en charge de l’élite nationale.
La visite a constitué donc une occasion pour les représentants des médias conviés à faire un tour d’horizon des différentes divisions de l’Ecole et constater de près son fonctionnement et le mode de vie des élèves et personnel y exerçant. D’une capacité d’accueil de 400 élèves par promotion, l’Ecole offre, indiquent des officiers supérieurs, une formation à même de préparer l’élite nationale aux exigences actuelles en la matière. A la fin de la formation, l’élève aura le choix entre la carrière militaire ou civile, puisque, comme il est expliqué, le choix de carrière fait la différence de l’ENPEI des autres établissements et autres écoles de formation militaire. Ainsi, d’après les officiers qui ont dressé un bref aperçu de l’Ecole, à l’issue de la formation de trois ans, l’élève aura le choix d’opter pour une carrière militaire ou rejoindre la vie civile pour poursuivre sa formation et exercer ses fonctions. Les lieutenants-colonels Moulay Meliani Ben Aïssa et Melzi Djamel, qui ont accompagné les représentants de la presse tout au long de la visite, ont tenu à répondre d’une manière explicite aux interrogations des journalistes. Ils ont fait savoir, à titre d’exemple, que 75% des élèves de l’Ecole préfèrent le choix de l’option militaire et, soutiennent-ils, rares sont ceux qui optent pour le civil. En cas d’option civile, l’intéressé sera appelé au service national mais sera exempté de la période d’instruction que les appelés passent au cours des six premiers mois, précise-t-on encore. Au côté de la discipline, la rigueur et la persévérance forment le triptyque sur lequel s’articule le mode de fonctionnement de l’Ecole. A l’ENPEI, poursuit-on, l’élève n’a qu’une seule chance pour refaire l’année pendant le cursus. Surtout pas d’échec en première année. Autrement, l’observation de l’exclusion lui sera formulée. «Ce ne sont point des mesures restrictives mais c’est ça la discipline militaire. On ne forme pas l’élite à base d’échec», convient un officier supérieur de l’Ecole. Espaces sport et animation, départements de physique, impression, salle de dessin industriel, laboratoires et une bibliothèque disposant de quelque 57.000 ouvrages de différentes spécialités, sont entre autres principales divisions de l’ENPEI visitées par les journalistes. Divisions équipées de moyens répondant aux normes internationales. Moyens qui, du point de vue des encadreurs, facilitent la tâche aux enseignants. «L’Ecole dispose de toutes les commodités nécessaires à la vie d’internat à même de permettre aux élèves de suivre leurs études dans les meilleures conditions dans un esprit de fraternité, ce qui facilite leur adaptation au milieu d’études, voire professionnel, dans le futur», souligne-t-on à ce propos. L’accès à l’Ecole se fait par voie de concours national ouvert à tous les bacheliers des deux sexes, de moins de 19 ans, ayant la mention «assez bien». «L’ENPEI s’adresse à tous les Algériens sans exception et les concours d’accès se font dans la totale transparence. Pas de favoritisme ou marchandage de notes», insiste le général précisant que l’Ecole qu’il dirige couvre 45 wilayas et que les trois restantes (Tamanrasset, Illizi et Tindouf) seront rattrapées lors du prochain concours d’accès. Concours qui s’organise généralement durant la première quinzaine du mois d’août, tient-on encore à signaler.
Mourad Kechad.
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LE PRESIDENT BOUTEFLIKA,10 ANS AU SERVICE DE L’ALGÉRIE
UN MILLION DE LOGEMENTS
L’objectif atteint du président Bouteflika
Le programme entrepris par l’Algérie pour la réalisation d’un million de logements connaît une satisfaction.
Depuis son élection à la tête de l’Etat en 1999, Abdelaziz Bouteflika s’est attaqué à de lourds dossiers notamment celui du logement.
«La crise de logement perd de son acuité de façon sensible. Plus d’un million et demi de logements ont été réalisés ces dix dernières années, dont près de 850.000 depuis janvier 2004 et 500.000 autres sont en actuellement en chantier», c’est ce qu’a déclaré le président de la République lors de son dernier meeting tenu à la Coupole Mohamed Boudiaf en son dernier jour de la campagne électorale. Sur ce volet le, président de la République a pris un engagement pour la réalisation du million de logements durant la période 2004-2009. Cette promesse se distingue graduellement sur le terrain. «Le million de logements sera dépassé», Abdelmalek Sellal a déjà expliqué que le quinquennat 2004/2009 totalisera 900 000 logements et à la fin de septembre 2009. Le million de logements aura été totalement livré alors que près de 400 000 autres seront encore en chantier selon la même source. Le président de la République ne s’intéresse pas seulement à la quantité. Il insiste sur certains paramètres à savoir, le respect des normes, la qualité du produit, les délais de réalisation et également les coûts. C’est une règle de base sur laquelle le chef de l’Etat est pointilleux.
Le programme présidentiel a deux objectifs principaux : éradiquer l’habitat précaire à travers le territoire national et améliorer le tissu urbain. Un quota important de logements a été réalisé dans le but d’éradiquer près de 550.000 habitations précaires recensées à l’échelle nationale dont 90.000 bidonvilles, 280.000 maisons dépourvues de piliers et 180.000 taudis dans les zones sahariennes.
Le pari a été gagné et cela malgré les différents obstacles que connait le secteur. La réalisation de ce nombre important de logements ne s’est pas uniquement arrêtée sur le manque de compétences locales. D’autres difficultés ont retardé les projets. Les étapes préalables consacrées à la mise en place du cadre juridique et législatif, la passation des marchés publics, le choix des entreprises et des sites d’implantation des projets est plus longue que la réalisation elle-même. Il y a aussi la disponibilité des matériaux de construction et des fournitures.
Le marché des matériaux de construction connaît d’importantes perturbations, dues essentiellement à la flambée des prix du rond à béton, à la pénurie de ciment, à l’augmentation du prix du bois etc.
Maintenant, le président de la République lance un autre défi, celui de livrer un autre million de logements pendant les cinq années à venir.
Abbas Ait Hamlat
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MONDE DU TRAVAIL
En nette progression
De grandes décisions ont été prises durant la dernière décennie par les pouvoirs publics, visant l’amélioration de la situation socioprofessionnelle des travailleurs ainsi que la promotion de l’emploi. Gouvernement, centrale syndicale et patronat ont été associés dans cette perspective.
Sur instruction du président de la République Abdelaiziz Bouteflika, les trois partenaires ont conjugué leurs efforts afin de promouvoir. Le chef de l’Etat a, à maintes fois, insisté sur la consolidation du cadre de concertation et du dialogue. Les réunions des bipartites ou des tripartie se sont tenues à plusieurs reprises.
Les résultats sont concrets et promoteurs à plus d’un titre. Le paraphe du pacte économique et social au mois d’ octobre 2006 constitue le plus grand acquis des travailleurs. Evaluer au début de l’année en cours, les trois partenaires ont exprimé leur satisfaction quant à l’aboutissement de ce pacte qui vise essentiellement à instaurer un climat de paix et de stabilité sociales ainsi que la promotion de la croissance économique.
Parmi ses objectif également on retient celle relatif à l’amélioration du pouvoir d’achat. Dans ce cadre, une batterie de mesures a été mise en œuvre dont la revalorisation du Salaire national minimum garanti (SNMG) et l’augmentation des salaires. Le SNMG a connu lors de cette dernière décennie, une courbe ascendante car il a doublé passant de 6.000 DA en 1999 à 12.000 DA en 2007, avec en outre, une exonération fiscale jusqu’au seuil mensuel de 15.000 DA.
Sa revue à la hausse est , encore une fois, à l’ordre du jour puisque le président Bouteflika a promis de relever le seuil à la prochaine tripartite dont la tenue est prévue durant les prochains mois. Les travailleurs qu’ils soient dans le secteur économique ou public ont bénéficié également d’une augmentation de leur rémunération allant de 10 à 25%.
Ceux relevant de la fonction publique, ils verront bientôt un nouveau statut particulier, dont près de la moitié est d’ores et déjà promulgué, ainsi qu’un nouveau régime indemnitaire.
Le dossier des salaires impayés est désormais clos en réglant le cas de 21 288 travailleurs au début de l’année. Un nouveau code du travail est en étude. Les retraités ont eu leur cote part. Outre la réévaluation des pensions, un Fonds national des réserves des retraités a été crée.
Création de trois millions de postes d’emploi
En matière d’emploi, la première décision prise c’est de rattacher ce secteur au ministère du travail et de la sécurité sociale. Outre les mécanismes mis en place dans le cadre de la lutte contre le chômage (CNAC, ANSEJ…), un nouveau Dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle a été crée en 2008 permettant ainsi le placement de près de 188 000 chômeurs de différents niveaux d’instruction et la création de plusieurs PME. Le taux de chômage a baissé à 11, 8% et l’objectif c’est de le réduire à un seul chiffre. Après la création de plus de trois millions de postes de travail lors du dernier quinquennat, un nombre similaire d’emplois est prévu pour les cinq années à venir.
Wassila Ould Hamouda
La lutte contre le chômage a permis de ramener le taux de chômage à 11,8% en 2007, alors qu’il dépassait 29% en 1999.
Pour la seule période allant de 2004 à 2007, plus de 3,1 millions d’emplois ont été créés
Poursuite de la lutte contre le chômage, avec la création de 3 millions d’emplois durant les cinq années à venir, dont la moitié grâce aux dispositions d’emplois d’attente
La mise en service du programme des «100 locaux par commune» a déjà permis la création de près de 47.000 emplois. Cette opération verra son rythme s’intensifier en 2009, année qui verra la réception de l’essentiel de ce programme de 150.000 locaux au total.
Outre les efforts exceptionnels de développement engagés depuis 2000, des mécanismes publics d’aide à l’emploi viennent d’être renforcés avec le Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) mis en place pour encourager les recrutements dans le secteur productif. A ce rythme de croisière, ce dispositif permettra l’insertion annuelle de 400.000 jeunes au chômage.
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DIPLOMATIE
Un partenaire respecté et écouté
Quand Bouteflika entama son premier mandat de Président en 1999, il n’avait jamais caché que ses priorités étaient de rétablir la paix civile et de faire retrouver à l’Algérie sa place sur la scène internationale. L’une ne va pas sans l’autre. En s’en prenant à des ressortissants étrangers, le terrorisme avait davantage terni l’image de l’Algérie. Il avait non seulement endeuillé des milliers de familles dans le pays mais dissuadé les investisseurs de venir s’ y installer. La page a été depuis tournée. La paix retrouvée, les étrangers se comptent par milliers dans notre pays où ils interviennent dans divers secteurs. Ils sont sur les chantiers de l’autoroute est-ouest, construisent des logements même dans des endroits naguère véritables zones de danger. Les mesures de sécurité ne sont encore jamais de trop. Mais il faut dire que par rapport aux années de braise, le pays est redevenu non seulement fréquentable mais courtisé. Bouteflika ayant été un dirigeant de la diplomatie algérienne durant les années 70 où celle-ci jouissait d’une grande considération pour avoir été le porte-parole des causes justes pour la libération des peuples et l’instauration d’un ordre économique plus juste, il n’était nullement un inconnu. Il a connu beaucoup de présidents et de rois désormais entrés dans le panthéon de l’Histoire. Son nom était associé à l’époque d’avant le terrorisme, celle où l’Algérie était tantôt «La Mecque des révolutionnaires», tantôt le pays qui faisait de la coopération sud-sud un axe stratégique de sa politique extérieure. Bouteflika a justement renoué avec la sage et pragmatique politique du pays qui s’ouvre sur toutes les capitales. Celles qui comptent d’abord avec des voyages aux Etats-Unis, à Paris, Londres, Montréal, Moscou et Tokyo. Comment pouvait-il faire l’impasse sur des pays émergents comme la Chine, l’inde, le Brésil et l’Afrique du Sud. Ils comptent désormais sur les scènes économique et diplomatique. Les nombreuses tournées du président de la République aux quatre coins du monde n’étaient nullement des voyages d’agrément. Ils ont permis de faire entendre la voix du pays après des années d’absence et de manque de visibilité. Faute d’une présence sur la scène internationale, le pays était réduit à dompter ses démons internes et à contrer l’action des organisations subversives à l’extérieur. Depuis, le pays, qui subissait un ostracisme, a renoué avec la tenue de grandes conférences de différentes natures. Moins de trois mois après l’élection de Bouteflika, Alger avait accueilli en juillet 1999, le 35e sommet de l’OUA. S’ensuivirent des réunions au sommet de la Ligue arabe, des conférences des pays producteurs de pétrole ou des riverains de la Méditerranée. L’Algérie est devenue un pays clé du Nepad qui permet d’entrevoir de nouvelles perspectives pour un continent plombé par la misère, les guerres endémiques et l’endettement. C’est surtout l’engagement résolu de l’Algérie dans la lutte anti- terroriste qui lui fera valoir estime et considération. Elle est désormais invitée et consultée sur cette question, au centre des préoccupations internationales. Le dernier visiteur à Alger, l’envoyé spécial du président Obama vient de rappeler cette place retrouvée sur l’arène internationale. «Son rôle est largement reconnu et les conseils de Bouteflika sont attendus pour avancer sur un dossier comme celui de la paix au Moyen-Orient». Avec le renchérissement des prix du pétrole qui prend de plus en plus en plus d’importance, notre pays a également retrouvé une place en matière énergétique. Ce n’est pas le moindre des aspects positifs de l’ère Bouteflika.
H. Rachid.
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ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Deux mandats et des défis relevés
De toutes les politiques de réforme engagées dans notre système d’éducation et d’enseignement supérieur, celles des dernières années s’avèrent de tous les défis.
Réforme, certes, de tout un système, mais c’est aussi le fruit d’un long processus de réflexion dès lors qu’il s’agit d’une institution représentant au-delà de la communauté estudiantine l’élite du pays. Le premier défi stratégique à relever consiste en la formation de ressources humaines hautement qualifiées, susceptibles de s’adapter à l’évolution du marché de l’emploi.
Alors que le deuxième porte sur la garantie d’une formation de qualité répondant aux normes internationales et facilitant l’intégration des institutions de l’enseignement supérieur dans leur environnement économique.
Le premier responsable du secteur l’a, à maintes fois, souligné, tout en se conformant aux orientations du président de la République. Depuis son investiture à la magistrature suprême, le chef de l’Etat a accordé un intérêt particulier à ce processus renforçant aussi bien tous les volets pédagogiques et tentant d’améliorer les conditions socioprofessionnelles des enseignants, sans pour autant oublier le développement de la recherche scientifique, pour lequel l’Etat débloque annuellement 1% du PIB.
Parmi toutes les réformes introduites dans notre université, il y a lieu de citer l’institution du système LMD. En dépit des divergences des avis, il est mondialement reconnu que ce choix pédagogique est le plus recommandé pour placer n’importe quelle université dans le contexte des mutations perpétuelles opérées de par le monde.
Le président de la République a déclaré, au mois de septembre dernier, lors de la réunion restreinte d’évaluation du secteur de l’enseignement supérieur, que la mise en place du LMD doit se poursuivre d’une manière résolue.
Il a reconnu que cinq années après sa mise en œuvre, la réforme universitaire progresse en matière d’application de ce même système d’instauration de nouvelles pratiques pédagogiques, ainsi que de mise en place de programme de formation adaptée au pays.
49 universités et centres dispensent ce nouveau système dans 13 domaines de formation couvrant 1201 licences. L’introduction du Master a permis l’ouverture de 585 formations en la matière.
Au chapitre des moyens, le développement des équipements et laboratoires et la mise en place de plusieurs centres d’enseignement intensif des langues ainsi que le renforcement de l’outil informatique ont favorisé cette avancée. Comptant actuellement 62 universités, ce même réseau sera renforcé par l’ouverture de l’Ecole nationale de management, l’Ecole supérieure de journalisme et l’Ecole supérieure de technologie. L’effectif total des enseignants s’est élevé à 31.703 .
Cependant, si l’université algérienne a relevé le défi quantitatif, le moment est venu pour accélérer la formation des enseignants, en lui accordant tous les moyens nécessaires.
Safia D.
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LES RESSOURCES HYDRIQUES DANS UN PAYS SEMI-ARIDE
La bataille de l’eau remportée
Les ressources en eau sont un secteur stratégique dans la mesure où l’Algérie est un pays semi-aride. Et c’est ainsi qu’elles constituent une préoccupation majeure dans les deux programmes quinquennaux lancés par le gouvernement durant la dernière décennie.
De nombreux projets de mobilisation des ressources en eau conventionnelles et non conventionnelles ont été lancés depuis 1999, sous la présidence de M. Abdelaziz Bouteflika qui n’a pas hésité à engager une politique de développement national basée sur une méthodologie et un pragmatisme à toute épreuve. Les engagements pris durant les premier et deuxième mandats se sont concrétisés sur le terrain.
Les citoyens qui avaient soif n’attendant que le ciel pour voir les barrages se remplir en savent quelque chose. L’on se rappelle tous les longues attentes de nuit pour remplir jerricans, bouteilles et autres bassines. Le cauchemar est pratiquement terminé pour une grande majorité de citoyens. Les chiffres incontestables sont là pour en témoigner de cette bonne gouvernance dans le secteur des ressources en eau.
En l’espace de 10 ans, l’Etat a mobilisé près de 2000 milliards DA pour augmenter la disponibilité de cette matière vitale pour la vie et l’agriculture. Pas moins de 15 nouveaux barrages ont également été mis en exploitation durant les cinq dernières années (2004 / 2005). Ce qui portera le nombre total à 72 d’ici la fin de l’année en cours si on comptabilise les 13 autres barrages en cours de réalisation.
Les capacités de mobilisation de l’eau des barrages qui sont de l’ordre de 2,2 milliards de m3 /an en l’an 2000 seront également hissées à 7,8 milliards de m3 avant la fin de l’année en cours. Aux grands transferts à partir des barrages, s’ajoute celui en cours de réalisation sur une longue distance de 740 km pour alimenter Tamanrasset à partir de In Salah. Il s’agit, selon les spécialistes, d’un mégaprojet réalisé pour la première fois en plein désert. Il y a aussi le programme de dessalement de l’eau de mer qui a été lancé pour la réalisation de 13 stations. Il est attendu la production 2,26 millions de m3 /j, soit un plus de 825 m3 /an dans les robinets.
Le taux de raccordement des foyers à l’eau potable a atteint les 93% en 2008, alors qu’il n’était que de 78 % en 1999. La dotation moyenne par habitant en eau potable est actuellement de 165 litres, alors qu’elle n’était que de 123 litres il y a 10 ans. Quant à la fréquence de la distribution de l’eau dans les 1541 communes, elle a aussi enregistré une hausse importante en termes de régularité de l’eau dans les robinets.
C’est ainsi que 70 % des foyers algériens reçoivent de l’eau quotidiennement contre 45% en 1999. Ce qui constitue presque le double de foyers qui ont accédé à l’eau potable tous les jours. Le réseau national d’assainissement des eaux usées a connu également une nette progression en totalisant 38000 km contre 21000 il y a 10 ans. Le taux national de raccordement au réseau d’assainissement a connu en outre une évolution très sensible.
Il est de l’ordre de 870 % contre 72% il y a une décennie. Par ailleurs, 160 retenues collinaires sont en cours d’étude, alors que plus les 28 grands périmètres de mobilisation des ressources hydriques nécessaires pour l’agriculture ont été achevés en 2007.
Meziane A.
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