TOURNOI DE FOOTBALL À L’OCCASION
DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA PRESSE
Horizons débute face à Compétition
Après un travail colossal (procédures administratives et techniques, sponsoring et communication), les organisateurs (le club de la presse sportive) a convié, hier, les 16 équipes (journaux) à la cérémonie du tirage au sort effectué à la salle de conférence de la maison de la presse Tahar-Djaout.
En présence de tous les concernés, les organisateurs ont expliqué, dans le détail, l’objectif et le règlement de cet événement à l’occasion de la journée internationale de la presse. Les présents ont eu droit à un débat autour de cette manifestation sportive. A signaler que l’équipe du Soir d’Algérie n’a pu répondre favorablement à l’invitation. Les organisateurs ont invité El Massa pour compléter la liste des participants. Le tirage au sort a été effectué sur le modèle universel grâce à la contribution précieuse de la Ligue d’Alger qui a mis à la disposition des organisateurs les moyens techniques de l’opération (boules, tableau…).
L’ouverture des débats a réuni (2 matches le 18 avril au stade du 20-Août, Liberté-El Moudjahid et El Watan-El Wakt). La même journée (18), le stade Zioui accueillera deux rencontres entre ENTV-El Khabar et En Nahar-ENRS. Le 21 avril (20-Août), le Buteur-El Heddaf sera opposé à El Massa et Horizons en découdra avec Compétition.
Le 22 (Zioui) sera consacré aux derniers matchs de ces 8e de finale entre Echibek-APS et Echourouk-Planète Sport.
Les organisateurs ont numéroté les matches en fonction de l’ordre de tirage au sort : Liberté-El Moudjahid match numéro 1, Echourouk-Planète Sport numéro 8.
Le tirage au sort des quarts de finale a donné lieu aux rencontres suivantes : vainqueur 1 contre vainqueur 4 ; vainqueur 2-vainqueur 3 ; vainqueur 5-vainqueur 8, vainqueur 6-vainqueur 7.
En cas de victoire, Horizons (6) jouera contre le vainqueur Echibek-APS (7). Les matches (2 par jour) débuteront à 13h et 14h15.
M. H.
Haut
INDICES DE MADJID BEKKOUCHE
Comment pousser au respect de l’eau
Notre Livre dit de l’eau qu’elle est source de toute chose qui vit. C’est à juste titre que cette vérité primordiale doit nous interpeller, car le précieux élément est autant rare que son absence est synonyme de négation de la vie. Il est juste de reconnaître que nous n’inaugurons pas là ce sujet, puisque la prise de conscience de l’enjeu vital de la gestion rationnelle de l’eau est aujourd’hui générale à l’échelle planétaire et il n’y a pas un pays de par le monde, même les mieux favorisés par la nature, qui n’ait compris que l’eau, c’est l’or bleu déjà d’aujourd’hui et la pomme de la discorde de demain. C’est donc un intérêt qui se justifie pleinement, pour reprendre des adverbes aquatiques ou liquides, et qui coule de source, au point d’infléchir des géopolitiques et d’inspirer des partenariats régionaux fondés sur des craintes d’un stress hydrique planétaire à venir. Les enjeux vitaux que de telles perspectives lient à une bonne gestion de la ressource hydrique justifient toutes les mesures, qu’il s’agisse d’investissements structurants, d’optimisation de la gestion ou de marchandisation réaliste de l’eau. D’où une politique de l’eau de plus en plus affinée qui repose sur une gestion managériale moderne, et sur une responsabilisation de l’homme dont l’avenir, sans l’élément précieux, ne pourrait même pas, dans ce cas, tomber à l’eau. Pour notre pays, il y a deux réalités qui structurent la situation de l’eau : la première, c’est la donne climatique. Elle relève d’une certaine fatalité contre laquelle aucune politique ne peut rien, sauf à se situer dans l’aval de la mobilisation en vue de son optimisation extrême. La seconde, c’est la politique de l’eau qui démarre d’un constat de réalité climatique et donc de rareté de l’élément précieux, qu’il faut pourtant mobiliser pour l’ensemble des activités humaines. L’eau pour la consommation des ménages, l’eau pour faire marcher l’industrie et l’eau pour l’irrigation des terres agricoles. En termes d’investissements, le fait est unique. La politique volontariste de la dernière décennie a fourni les infrastructures de mobilisation et de stockage de l’eau, structuré des voies de circulation de l’eau destinée à l’irrigation et à la consommation humaine, et réhabilité les réseaux urbains qui étaient alors la source d’un grand gaspillage de l’eau. L’investissement en termes de gestion est toujours en cours, de même que celui impliquant les ressources humaines. C’est justement l’humain qui demeure aujourd’hui au cœur de cette problématique de l’eau en Algérie. Comment promouvoir une utilisation intelligente et rationnelle de l’élément précieux sans avoir à le faire payer plus cher, ou du moins au prix coûtant ? Sans répondre à cette question, on peut déjà préjuger du rapport dynamique qui s’est manifesté, sous d’autres cieux, entre l’économie–d’autres diraient respect–de l’eau et son prix à la consommation.
M.B.
Haut
POUR ACTIVITÉ TERRORISTE
Un Franco-marocain condamné
à dix ans de réclusion la Cour d’Alger
La Cour d’Alger a condamné hier à dix ans de réclusion Chraïbi Okil, franco-marocain, pour activité terroriste. Les faits remontent à fin décembre 2005, lorsque le mis en cause avait été arrêté dans un hôtel à Alger par les éléments de la police judiciaire. Présenté devant le juge d’instruction, ce dernier avoue avoir eu des contacts avec un groupe terroriste activant en Algérie, plus exactement dans la région de Boumerdès. Agé de 24 ans au moment de son arrestation, le mis en cause affirme avoir contacté en permanence un certain Y. B. qui lui remettait des vidéos à caractère subversive. Atterré par l’invasion de l’Irak par les troupes américaines et chauffé à blanc par les images contenues dans les vidéos en question, le prévenu envisage de partir en Irak, probablement pour le djihad. Cependant, et sachant qu’il poursuit des études en électronique dans une université française -il était en 4e année en 2005-, les terroristes affiliés au Groupe salafiste pour la prédication et le combat lui proposent de développer le système de déclenchement des explosifs à distance. Sur un autre registre, les services de sécurité reprochent à C. O. d’avoir franchi les frontières algéro-marocaines et d’être le coordinateur entre le groupe terroriste marocain qui infeste les montagnes de Bouarfa et ceux écumant les régions montagneuses de Béchar. Ainsi, et selon le rapport établi par les services de sécurité, le prévenu est accusé d’avoir été le trait d’union entre des terroristes marocains et algériens, mais aussi d’avoir œuvré pour accorder les ondes de communication pour permettre à ces derniers de mieux s’informer. Un autre grief a été retenu contre C. O., à savoir celui d’avoir envoyé mille euros en Irak via Internet. Il est à souligner, par ailleurs, que le procureur de la république a requis contre lui dix-huit ans de prison ferme.
D. O.
Haut
BLIDA
Un bus de voyageurs se renverse: 27 blessés
Au moins 27 personnes ont été blessées, dont certaines grièvement, lorsque le bus à bord duquel elles se trouvaient s'est renversé près de Beni Merad, dans la wilaya de Blida, a-t-on appris de la Protection civile. Ce bus de voyageurs qui devait rallier Alger en provenance d'Oran, transportait 29 personnes, selon la même source. L'accident qui s'est produit sur la route nationale Alger-Blida juste après un barrage de contrôle à Beni Merad, serait dû à l'état de la chaussée rendue glissante par les pluies qui s'abattent sur la région, a indiqué la même source.
Les personnes blessés ont été transportées vers les structures hospitalières "M'hamed Yazid" et "Mustapha Benboulaïd" de la wilaya de Blida, a assuré la Protection civile.
Haut
|