ANGOISSE, ANXIÉTÉ
Que faire?
L'anxiété est un sentiment d'inquiétude plus ou moins exacerbé devant une difficulté identifiée, un stress, des soucis. Ce même malaise devient plus inquiétant quand aucune cause n'y est rattachée et qu'il survient sans raison.
C'est ce qui se passe avec l'angoisse. Ce mal-être est souvent accompagné de symptômes physiques d'oppression : boule dans la gorge, ventre noué, palpitations, sueurs...
QU'EST-CE QUI DOIT VOUS INQUIÉTER ?
- Une dépendance pharmacologique.
- Des symptômes phobiques, des crises de panique.
- Des troubles qui s'installent : fatigue, problèmes de sommeil, douleurs musculaires, nervosité, difficulté de concentration...
PRÉVENTION
- Pratiquer une méthode de relaxation (yoga, tai chi).
- L'acupuncture pour affronter les petits et grands stress.
COMMENT RÉAGIR
- Des exercices de respiration.
- Avoir une activité physique régulière (piscine, marche…).
- Privilégier des loisirs et une vie sociale (sortie entre amis, cinéma…).
- Diminuer sa consommation de café, d'alcool, de tabac.
-Veiller à l'équilibre du sommeil et des repas.
- Faire une cure de levure de bière, de germe de blé, de lécithine et de magnésium marin.
TRAITEMENTS
Tout état anxieux ne relève pas forcément d'une prescription à visée anxiolytique. Le rapport bénéfices/effets secondaires de ces médicaments est alors évalué. Lorsqu'elle s'avère nécessaire (crise aiguë, forme permanente), il est souvent conseillé d'y associer un soutien psychothérapique. Attention : le sevrage doit être progressif (effet-rebond en cas d'arrêt brutal). Une consultation est recommandée pour mettre en place un traitement de fond.
• Phytothérapie
Infusion d’Aubépine et de passiflore
• Aromathérapie
Huile essentielle de Lavande vraie officinale (10 gouttes) + Néroli (1 goutte) + Camomille noble romaine (3 gouttes) dans 15 ml d'huile végétale d'amande douce : 5 gouttes de ce mélange sur le plexus solaire, la face interne des poignets et la voûte plantaire, deux à trois fois par jour pendant trois semaines.
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HYPOGLYCÉMIE
Quels
en sont les signes ?
Ces symptômes témoignent d'une glycémie basse associée à un fonctionnement anormal du cerveau.
En cas d'hypoglycémie, il est classique d'observer certains de ces symptômes. Ils sont variés et peu spécifiques. Baisse soudaine d'énergie, fatigue, asthénie. Tremblements. Sueurs. Palpitations. Nervosité, irritabilité. Maux de tête. Pâleur du visage. Faim impérieuse. Etourdissements, somnolence, faiblesse. Fourmillements dans les extrémités, engourdissement des membres. Troubles du comportement : confusion, difficultés de concentration, parole difficile…
En cas d'hypoglycémie, un resucrage s'impose immédiatement : prise d'un jus de fruits, d'un morceau de sucre. Sinon, en cas de vrai malaise, les premiers secours s'imposent.
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LA LUMIÈRE
Une source de bienfaits pour notre organisme
C’est prouvé ! La lumière joue un rôle fondamental dans notre équilibre physique et psychique. Comment agit-elle ? Pour bien dormir, il faut se coucher fatigué. Or c’est la sécrétion de mélatonine par la glande pinéale qui nous donne la sensation de somnolence. « Le rythme de production de la glande pinéale commence vers 20 heures, connaît un pic entre 2 et 4 heures puis baisse vers 7 heures avec le réveil », précise la spécialiste du sommeil Sylvie Royant-Parola. Autrement dit, la lumière du jour empêche la sécrétion de mélatonine et déclenche la sécrétion d’une autre hormone, celle du stress positif, le cortisol, indispensable pour avoir la forme quand on est éveillé. En bref, plus le jour est lumineux, plus la nuit est noire, donc plus il y a des différentiels hormonaux (pic de cortisol le jour, pic de mélatonine la nuit) et meilleure est la qualité du sommeil. En 2005, le monde scientifique a officiellement reconnu les bienfaits de la lumière. Cette année-là, après avoir analysé un ensemble d’études cliniques effectuées depuis 1966, le Comité sur les chronothérapeutiques des troubles de l’humeur (Wirz-Justice A. et al., 2005) a conclu que la lumière était efficace contre les troubles affectifs saisonniers, voire contre des dépressions plus sévères. Et que l’on pouvait la prescrire en traitement de première intention. Bref, la lumière a été proclamée “médicament naturel”.
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7 consignes pour prévenir les caries
1. Brossage des dents, idéalement après chaque repas, sinon deux fois par jour, dont une fois avant le coucher.
2. Après le brossage des dents le soir, ne plus manger, ni boire de boisson sucrée.
3. Lorsqu'il n'est pas possible de se laver les dents ou après avoir bu une boisson sucrée, il est possible d'éliminer une partie du sucre et des débris alimentaires en buvant un grand verre d'eau.
4. Les jeunes enfants ne doivent pas s'endormir avec un biberon d'eau sucrée ou tout autre boisson sucrée.
5. Le grignotage entre les repas est mauvais aussi pour les dents, sauf si on se lave les dents juste après.
6. Le scellement des sillons s'adresse aux enfants dès l'apparition des premières molaires définitives et jusqu'à l'âge de 14 ans (remboursé par la sécurité sociale). Il consiste à boucher les fissures ou sillons présents sur la face supérieure des molaires. Ces creux, inaccessibles à la brosse à dents, sont des repères idéals pour les bactéries et les débris alimentaires…
7. Visites régulières chez le dentiste, au minimum une fois par an.
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TOUR DE TAILLE
Un indicateur du risque cardiaque chez les deux sexes
Plus le tour de taille est généreux plus élevé est le risque de crise cardiaque chez les hommes comme chez les femmes d'âge moyen et plus âgés, selon une étude dévoilée aux Etats-Unis. Des chercheurs américains ont analysé les résultats de deux études conduites en Suède auprès de respectivement 36.873 femmes âgées de 48 à 83 ans et 43.487 hommes de 45 à 79 ans ayant répondu à un questionnaire sur leur taille, leur poids et leur tour de taille. Pendant une période de suivi de sept ans (janvier 1998/décembre 2004), 382 femmes du groupe ont subi leur première crise cardiaque dont 357 ont été hospitalisées et 25 sont décédés. Parmi les hommes, 718 ont eu leur première attaque cardiaque. Parmi ces derniers, 679 ont été hospitalisés et 39 sont morts. En s'appuyant sur les réponses des participants, les auteurs de l'étude ont déterminé que 34% des femmes de l'étude souffraient d'un excès de poids et que 10% étaient obèses. Chez les hommes 46% avaient un excès pondéral et 10% étaient obèses.
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