Indice de Madjid Bekkouche : Quand la performance devient un enjeu de survie
Un message fort a été récemment lancé en direction des entreprises publiques économiques, dans lequel il est clairement signifié que le cap de la mondialisation ne laisse pas de sursis à la modernisation et à la productivité pour des entreprises qui doivent s’adapter pour survivre. Le message est on ne peut plus clair en termes de canon économique, qui semble rappeler, au besoin, que l’Algérie sans le pétrole, -et les chiffres sont disponibles pour le soutenir- n’exporte même pas de quoi acheter à l’étranger le quart des volumes des médicaments qui ont été importés par notre pays en 2009.
Interpeller par-dessus tout des entreprises publiques économiques tient au fait que c’est en elle que les constats de carence ont été faits, d’autant que c’est aussi du côté de l’entreprise publique que l’Algérie attend la part de sursaut industriel la plus importante et la plus déterminante pour le développement de tous les secteurs. Des secteurs dont la dynamique, si elle venait à devenir
effective, pourrait être à l’origine de centaines d’autres entreprises industrielles, voire des milliers, et par la même source providentielle de centaines de milliers d’emplois nouveaux et de richesses nouvelles.
Une question peut légitimement se poser par rapport à ce qui est attendu des entreprises économiques publiques et ce qu’elles peuvent faire, qui répond à l’urgence des attentes formulées. Dans ce registre, il s’agit à la fois d’une urgence, dans le sens où il y a un processus de transformations qu’il faut initier et d’une gestion de long terme de ce processus qui, elle, ne relève pas de l’urgence. On ne s’attend donc pas à la mue miraculeuse de la part de l’entreprise économique qui doit pourtant envisager son avenir comme celui d’une entreprise performante, en harmonie avec son environnement et en mesure de relever le défi de la compétition mondialisée.
Ce qui est attendu des entreprises économiques publiques, aujourd’hui plus que jamais, c’est qu’elles commencent un processus de transformations de plusieurs ordres, sans lequel elles n’ont aucune chance de survivre. Parmi ces transformations, il y en a qui affectent immédiatement, après leur adoption, une certaine culture de l’entreprise qui a été, à ce jour, un frein à la productivité. S’agissant, à ce dernier titre, de productivité, c’est ce dernier point qui est attendu, en urgence de la part de l’entreprise. Ce qui signifie une plus grande mobilisation, plus d’efforts et autant d’abnégation au travail à la chaîne que celle manifestée dans la formulation des droits des travailleurs.
Bref, une manière de dire aux entreprises publiques, outre de relever à terme le défi très contraignant de la mondialisation, qu’elles doivent produire, car la productivité, c’est ce qui définira, à l’avenir, ses chances de demeurer encore dans la course.
Interpeller par-dessus tout des entreprises publiques économiques tient au fait que c’est en elle que les constats de carence ont été faits, d’autant que c’est aussi du côté de l’entreprise publique que l’Algérie attend la part de sursaut industriel la plus importante et la plus déterminante pour le développement de tous les secteurs. Des secteurs dont la dynamique, si elle venait à devenir
effective, pourrait être à l’origine de centaines d’autres entreprises industrielles, voire des milliers, et par la même source providentielle de centaines de milliers d’emplois nouveaux et de richesses nouvelles.
Une question peut légitimement se poser par rapport à ce qui est attendu des entreprises économiques publiques et ce qu’elles peuvent faire, qui répond à l’urgence des attentes formulées. Dans ce registre, il s’agit à la fois d’une urgence, dans le sens où il y a un processus de transformations qu’il faut initier et d’une gestion de long terme de ce processus qui, elle, ne relève pas de l’urgence. On ne s’attend donc pas à la mue miraculeuse de la part de l’entreprise économique qui doit pourtant envisager son avenir comme celui d’une entreprise performante, en harmonie avec son environnement et en mesure de relever le défi de la compétition mondialisée.
Ce qui est attendu des entreprises économiques publiques, aujourd’hui plus que jamais, c’est qu’elles commencent un processus de transformations de plusieurs ordres, sans lequel elles n’ont aucune chance de survivre. Parmi ces transformations, il y en a qui affectent immédiatement, après leur adoption, une certaine culture de l’entreprise qui a été, à ce jour, un frein à la productivité. S’agissant, à ce dernier titre, de productivité, c’est ce dernier point qui est attendu, en urgence de la part de l’entreprise. Ce qui signifie une plus grande mobilisation, plus d’efforts et autant d’abnégation au travail à la chaîne que celle manifestée dans la formulation des droits des travailleurs.
Bref, une manière de dire aux entreprises publiques, outre de relever à terme le défi très contraignant de la mondialisation, qu’elles doivent produire, car la productivité, c’est ce qui définira, à l’avenir, ses chances de demeurer encore dans la course.
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