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HAWA : La boite à amulettes, un accessoire très féminin

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L’usage de ce petit bijou en argent massif, finement ciselé, travaillé, décoré de motifs remonte à l’Antiquité s’agissant de l’Afrique du Nord. Plus précisément à l’époque carthaginoise. La boite à amulettes, «Lahjub, Lehrez» ainsi appelé dans les Aurès,
si elle a perdu de son succès auprès de ces élégantes, elle reste un accessoire chez beaucoup de femmes mûres et âgées encore de nos jours. On les trouve dans beaucoup de régions d’Algérie dans différentes formes et d’embellissement.
Chez les Chaouias, les orfèvres leur donnent une forme carrée et plate en les ciselant de manière délicate avec des motifs floraux ou des dessins géométriques. Outre leur aspect esthétique, leur conception toute de finesse et d’art, décoration et ciselage, les boites magiques sont destinées à conserver les fétiches. Des écrits magiques qui protègent du mauvais œil, font revenir la santé, facilitent la fécondation et préservent l’amour du mari. On les accrochait au vêtement drapé, el m’lehfa, retenues par des chaînettes ou bien au niveau de la ceinture.
Objets féminins, parure, talismans de valeur, la boite à amulettes des Aurès a défié le temps, les superstitions offrant au regard sa pureté antique dans un métal noble savamment travaillé. Les boites d’amulettes existent dans d’autres pays, notamment en Inde où les femmes les arborent en argent incrusté de turquoises et de coraux qui rappellent des bijoux tibétains. Elles étaient également très populaires en Ouzbékistan. Elles se portaient par deux sur la poitrine, renfermant des extraits du Coran.
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