Commentaire : Vérités rétablies
Deux signes sont venus ce week-end de Washington pour confirmer qu’entre les Etats-Unis et l’Algérie, la convergence est totale sur deux grands sujets de préoccupations. Tant sur la lutte anti-terroriste que sur l’exercice de la liberté religieuse, les analyses et les positions de notre pays sont appréciées à leur juste valeur par les hauts responsables américains. Il est assez symptomatique de voir la première puissance du monde mettre en avant «la volonté politique» qui sous-tend l’action de l’Algérie dans son combat contre les groupes armés. Cela contraste fortement avec des milieux politiques internes ou étrangers qui tentent de jeter la suspicion sur l’engagement de l’Etat algérien à éradiquer ce fléau. L’Algérie est érigée en partenaire crédible et sérieux dans la mise en place des stratégies et cadres de lutte contre ce fléau. Son refus de payer des rançons aux groupes terroristes dans la région du Sahel qui permettraient à ceux-ci de se régénérer et de se fortifier, est perçu comme une preuve de cette lutte franche contre un phénomène qui requiert la collaboration de tous les pays et un refus clair de faire le jeu des terroristes.
Par ailleurs, loin de faire chorus avec les plaintes et craintes qui ont émergé ces derniers mois à la faveur de certains procès de non-jeûneurs, le rapport annuel du département d’Etat met en avant des progrès et des améliorations en matière de liberté de culte. L’effervescence médiatique ne saurait faire écran à une réalité marquée par la sérénité. En somme, il n’y a pas de persécution religieuse en Algérie où les autorités dénoncent et combattent avec vigueur l’extrémisme et édictent seulement des lois qui concilient la liberté de pratiquer sa religion et le respect des lois et règlements du pays. Les rites religieux, les publications autres que musulmanes, ne sont nullement interdits. Le droit positif algérien même si beaucoup de ses dispositions trouvent leur source dans le Coran, ne pénalise pas la conversion. Celle-ci est condamnée ou du moins peu acceptée par de larges pans de la société que par les textes. Les missionnaires ne sont pas indésirables en Algérie quand ils ne violent pas les lois. Le pays de Saint-Augustin n’a jamais persécuté les hommes de religion et durant la décennie noire, les Algériens dans leur immense majorité avaient compati aux malheurs qui s’étaient abattus sur les religieux chrétiens qui vivaient comme les moines de Tibhirine ou ceux établis dans d’autres régions du pays au milieu des Algériens. Les satisfactions du gouvernement américain sont un indice sur l’avancée de l’Algérie sur le chemin de la paix et de la démocratie qui reconnaît l’expression des avis mêmes les plus contraires à la réalité souvent complaisamment distordue.
Par ailleurs, loin de faire chorus avec les plaintes et craintes qui ont émergé ces derniers mois à la faveur de certains procès de non-jeûneurs, le rapport annuel du département d’Etat met en avant des progrès et des améliorations en matière de liberté de culte. L’effervescence médiatique ne saurait faire écran à une réalité marquée par la sérénité. En somme, il n’y a pas de persécution religieuse en Algérie où les autorités dénoncent et combattent avec vigueur l’extrémisme et édictent seulement des lois qui concilient la liberté de pratiquer sa religion et le respect des lois et règlements du pays. Les rites religieux, les publications autres que musulmanes, ne sont nullement interdits. Le droit positif algérien même si beaucoup de ses dispositions trouvent leur source dans le Coran, ne pénalise pas la conversion. Celle-ci est condamnée ou du moins peu acceptée par de larges pans de la société que par les textes. Les missionnaires ne sont pas indésirables en Algérie quand ils ne violent pas les lois. Le pays de Saint-Augustin n’a jamais persécuté les hommes de religion et durant la décennie noire, les Algériens dans leur immense majorité avaient compati aux malheurs qui s’étaient abattus sur les religieux chrétiens qui vivaient comme les moines de Tibhirine ou ceux établis dans d’autres régions du pays au milieu des Algériens. Les satisfactions du gouvernement américain sont un indice sur l’avancée de l’Algérie sur le chemin de la paix et de la démocratie qui reconnaît l’expression des avis mêmes les plus contraires à la réalité souvent complaisamment distordue.
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