Commentaire - La sécurité alimentaire et la faim dans le monde : le grand défi
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Le monde continue de souffrir de la faim. Enfin, une partie du monde si l’on se fie au découpage établi par l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). Ils ne sont pas moins de 923 millions, répartis sur trois continents, à endurer les affres de la pauvreté la plus extrême, au point de voir hypothéqué le pain quotidien. Ce chiffre, pourtant, nous dit qu’il y a eu une diminution sensible du nombre d’affamés, passé de 1 milliard et plus, à moins d’un milliard. Ce qui n’est pas pour exprimer un satisfecit, les chiffres d’avant-2008 étant plus intéressants à ce titre. En fait, avant la crise alimentaire induite, à la veille de la crise économique mondiale, par la hausse spectaculaire des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux, elle-même provoquée par la hausse, tout aussi spectaculaire, du coût de l’énergie à la production industrielle, le chiffre de la faim dans le monde était à un niveau prometteur, soit 823 millions de personnes, après avoir observé une courbe raisonnablement descendante durant les sept premières années de cette décennie. Réfréné, dans sa chute, par les épreuves économiques successives, ce chiffre est aujourd’hui en baisse sensible relativement à l’intermède 2008/2009, mais une baisse sensible dont on ne sait pas si elle pourra se soutenir d’une situation économique favorable, ou si elle sera, de nouveau, frappée par la face sombre de l’économie mondiale, dont la reprise reste molle et susceptible de chocs possibles.
A ce dernier titre, les hausses enregistrées récemment sur les produits alimentaires dans les places boursières et qui ont suscité des inquiétudes des organisations humanitaires onusiennes exprimées lors de la rencontre sur les Objectifs du millénaire, ne prêtent nullement à l’optimisme, montrant, au besoin, à quel point les prix des produits alimentaires à l’international dépendent des prix du baril de pétrole qui affectent directement le coût à la production industrielle et, donc, aussi l’activité agroalimentaire dans le monde.D’ailleurs, l’une des réflexions les plus cruciales, actuellement, dans le sillage de la nouvelle ère énergétique et du choc pétrolier qui la sous-tend, porte sur la sécurité alimentaire dans le monde qui met la barre bien plus haut que celle portant sur l’objectif de réduire la faim dans le monde, car la question n’est plus désormais seulement de savoir si on va pouvoir sortir des populations de la faim, mais également de trouver les solutions qui permettent de garantir la sécurité alimentaire de la population planétaire à des horizons de tarissement énergétique et d’augmentation conséquente du volume démographique mondial.
A ce dernier titre, les hausses enregistrées récemment sur les produits alimentaires dans les places boursières et qui ont suscité des inquiétudes des organisations humanitaires onusiennes exprimées lors de la rencontre sur les Objectifs du millénaire, ne prêtent nullement à l’optimisme, montrant, au besoin, à quel point les prix des produits alimentaires à l’international dépendent des prix du baril de pétrole qui affectent directement le coût à la production industrielle et, donc, aussi l’activité agroalimentaire dans le monde.D’ailleurs, l’une des réflexions les plus cruciales, actuellement, dans le sillage de la nouvelle ère énergétique et du choc pétrolier qui la sous-tend, porte sur la sécurité alimentaire dans le monde qui met la barre bien plus haut que celle portant sur l’objectif de réduire la faim dans le monde, car la question n’est plus désormais seulement de savoir si on va pouvoir sortir des populations de la faim, mais également de trouver les solutions qui permettent de garantir la sécurité alimentaire de la population planétaire à des horizons de tarissement énergétique et d’augmentation conséquente du volume démographique mondial.
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