La SEAAL veut en finir avec les fuites d’eau : Elles sont évaluées à 400 m3 mensuels par immeuble
L’alimentation en eau potable est passée à Alger au H-24, c’est-à-dire en continu «de 6 % à 100 % en quatre années», de 2006 à 2009, a précisé M. Bounouh, sous-directeur de l’exploitation de l’eau à la Seaal.
Ce dernier qui nous a présenté une copie de son intervention sur la stratégie de la Société de gestion de l’eau et de l’Assainissement de l’Algérois, intitulée « bilan et enjeux des eaux non facturées », a résumé les quatre facteurs qui ont aidé à la mise en place d’une gestion basée sur la maîtrise de l’usage de la ressource, des volumes transférés, des réseaux de distribution, de régulation de la pression et enfin de la lutte contre le gaspillage.La Seaal a fait un effort gigantesque en procédant à la réparation de 27 000 fuites par an. D’autre part, et pour satisfaire la clientèle, il a été procédé au placement de 100 000 compteurs nouveaux tout en renouvelant annuellement 11.000 branchements. 50 km de canalisations sont posés annuellement.
Pour M. Bounouh, la maîtrise des réseaux, outre les actions de renouvellement, s’articule autour de « la réparation des fuites apparentes et celles cachées et ce grâce à de nouvelles technologies telle la corrélation acoustique, l’hélium ». Il y a lieu de signaler, aussi, la rapidité d’intervention des agents de la Seaal sur ces fuites et qui est « inférieure à cinq jours », nous précise le sous-directeur de l’exploitation de l’eau. La Seaal a également placé sur les réseaux des vannes de modulation de la pression pour une bonne répartition de la ressource. Il reste cependant du travail à faire, outre le problème de squat de réseau, la Seaal fait face aux pertes au niveau des immeubles qu’elle compte prendre en charge. Elles concernent 10 000 immeubles situés à Alger. Une étude pilote sur 120 immeubles a permis de relever «des pertes de l’ordre de 400 m3 par mois par immeuble».
Livrant une synthèse des actions que la Seeal a mis en œuvre dans le secteur de la production, le transfert d’eau et son contrôle, il précise que le grand problème réside dans la traque de tous les piquages illicites sur le réseau que l’entreprise devra éliminer ou « les mettre en conformité ».Enfin, second volet pris en charge par la Seaal, l’assainissement dans le Grand Alger qui a permis, toujours selon les données fournies par M. Bounouh, de réaliser 23 millions de m3 d’eau traités par an et 77 00 analyses d’eaux usées.
La Seaal gère un réseau de 3.200 km avec 33 postes de relèvement, deux stations d’épuration, qui seront portées à quatre d’ici la fin de l’année.Le travail d’assainissement entrepris par la Seaal a permis enfin de procéder à la réouverture de « 20 plages nouvelles depuis 2006 » à la baignade, conclut l’étude.
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