Sellal l’a annoncé hier : Les eaux du Sud pour les Hauts plateaux
Un projet de transfert d’eau de la région d’El Goléa vers les Hauts plateaux est en cours d’étude, a annoncé hier le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal.
«Nous avons lancé une étude pour réaliser un transfert d’eau à partir de Oued Mehiguen (nord d’El Goléa) vers Djelfa, le sud de M’sila et le sud de Tiaret pour permettre le développement de l’agriculture et de l’élevage dans ces régions des Hauts plateaux», a expliqué le ministre sur les ondes de la Radio nationale.
Il a fait savoir, par ailleurs, qu’un important transfert d’eau à partir de barrages situés dans les wilayas de Sétif et de Jijel est en cours de réalisation pour irriguer un minimum de 30.000 hectares situés entre El Eulma et Sétif
Il a relevé que 13 nouvelles grandes unités d’une capacité de 100.000 et 500.000 m3/jour sont programmées pour les court et moyen termes. M. Sellal a répondu sur sa lancée aux critiques à propos de la réalisation de stations de dessalement alors que la pluviométrie est importante. « N’oubliez pas qu’en 2002, nous avons pensé à importer de l’eau par bateau ! Il suffit qu’il y ait une faible pluviométrie pendant deux ans et c’est la catastrophe », rappelle-t-il en précisant que ces projets visent à « sécuriser définitivement » les grandes villes et économiser les eaux souterraines. Au sujet de la pollution de l’eau de mer, il note qu’il n’a pas été prouvé que le dessalement y soit pour quelque chose.
Au sujet d’une éventuelle hausse du prix de l’eau, le ministre a estimé qu’il faut améliorer le service. « Certains pensent que l’augmentation des prix peut régler le problème de l’économie de l’eau.
On n’en est pas encore là. Tant qu’on n’a pas amélioré correctement le service de distribution de l’eau, il est hors de question de demander une augmentation des prix de consommation d’eau », a-t-il soutenu. «Pour le moment, nous insistons sur le fait que tout le monde doit payer l’eau. Si on arrive à faire payer tous les clients de l’Algérienne des eaux (ADE) et les services concernés, nous pourrons équilibrer les dépenses », ajoute-t-il en lançant un appel aux consommateurs de payer les créances estimées à presque 25 milliards de dinars.
Néanmoins, il laisse entendre qu’il y aura éventuellement une hausse à l’avenir si le coût des énergies et des intrants augmentent. «On ne peut pas faire autrement. Mais cette augmentation ne sera pas importante», promet-il.
Il a fait savoir, par ailleurs, qu’un important transfert d’eau à partir de barrages situés dans les wilayas de Sétif et de Jijel est en cours de réalisation pour irriguer un minimum de 30.000 hectares situés entre El Eulma et Sétif
Il a relevé que 13 nouvelles grandes unités d’une capacité de 100.000 et 500.000 m3/jour sont programmées pour les court et moyen termes. M. Sellal a répondu sur sa lancée aux critiques à propos de la réalisation de stations de dessalement alors que la pluviométrie est importante. « N’oubliez pas qu’en 2002, nous avons pensé à importer de l’eau par bateau ! Il suffit qu’il y ait une faible pluviométrie pendant deux ans et c’est la catastrophe », rappelle-t-il en précisant que ces projets visent à « sécuriser définitivement » les grandes villes et économiser les eaux souterraines. Au sujet de la pollution de l’eau de mer, il note qu’il n’a pas été prouvé que le dessalement y soit pour quelque chose.
Au sujet d’une éventuelle hausse du prix de l’eau, le ministre a estimé qu’il faut améliorer le service. « Certains pensent que l’augmentation des prix peut régler le problème de l’économie de l’eau.
On n’en est pas encore là. Tant qu’on n’a pas amélioré correctement le service de distribution de l’eau, il est hors de question de demander une augmentation des prix de consommation d’eau », a-t-il soutenu. «Pour le moment, nous insistons sur le fait que tout le monde doit payer l’eau. Si on arrive à faire payer tous les clients de l’Algérienne des eaux (ADE) et les services concernés, nous pourrons équilibrer les dépenses », ajoute-t-il en lançant un appel aux consommateurs de payer les créances estimées à presque 25 milliards de dinars.
Néanmoins, il laisse entendre qu’il y aura éventuellement une hausse à l’avenir si le coût des énergies et des intrants augmentent. «On ne peut pas faire autrement. Mais cette augmentation ne sera pas importante», promet-il.
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