Accueil | Actualité | Déclaration de politique générale du gouvernement : Ahmed Ouyahia devant les sénateurs après l’Aid
Newsletter
Email:

Déclaration de politique générale du gouvernement : Ahmed Ouyahia devant les sénateurs après l’Aid

Taille du texte: Decrease font Enlarge font
image

Le Premier ministre présentera après l’Aid El Adha la déclaration de politique générale du gouvernement au Conseil de la nation en vertu de l’article 84 de la Constitution qui stipule que le gouvernement présente annuellement à l’Assemblée populaire nationale une déclaration de politique générale.

Celle-ci donne lieu à un débat sur l’action de l’Exécutif qui peut s’achever par une résolution. Il peut également donner lieu au dépôt d’une mention de censure par la Chambre basse, conformément aux dispositions des articles 135, 136 et 137. Le Premier ministre peut demander à l’Assemblée populaire nationale un vote de confiance. Si la motion de confiance n’est pas votée, le Premier ministre présente la démission du gouvernement. Dans ce cas, le président de la République peut, avant l’acceptation de la démission, faire usage des dispositions de l’article 129.
Ces éventualités ne se sont pas produites. Toujours selon la loi fondamentale, le gouvernement peut également présenter au Conseil de la nation une déclaration de politique générale, stipule le même article, et c’est d’ailleurs dans ce cadre que s’inscrit le passage d’Ahmed Ouyahia au Sénat. Il faut s’attendre donc à un «remake» de ce qui s’est passé la semaine dernière face aux députés.Pour rappel, la déclaration de politique générale renfermant bilan et perspective du gouvernement a suscité à l’Assemblée populaire nationale plus de 193 interventions. Toutes les formations politiques siégeant dans cette institution ont tenu à marquer leur présence en enchaînant remarques, éloges et critiques. Le Premier ministre a promis aux députés que les réponses restantes leur parviendront durant le mois en cours par voie écrite. A noter que la majorité des groupes parlementaires ont salué le contenu de la déclaration de politique générale du gouvernement.
Cependant  le RCD, sans grande surprise et pour ne pas faillir à son discours  a dressé un tableau des plus noir sur la situation actuelle du pays. Le Premier ministre a tenu à remettre les pendules à l’heure, notamment en ce qui concerne la Kabylie, qui, d’après lui, a été prise «en otage» pendant de longues années, en raison de considération purement politiques. «J’évoque Tizi Ouzou et Bejaia, non pas pour leur conférer un statut particulier, car elles font partie de l’Algérie à l’instar des autres régions, mais pour attester que les réalisations de projets de développement que connaissent les deux wilayas sont la meilleure réponse à ceux qui ont prétendu que le pouvoir avait déclaré une guerre économique contre la région de la Kabylie», a-t-il martelé.
Ouyahia a défendu bec et ongles les réalisations du président de la République en insistant sur le plan quinquennal qui doit bénéficier de l’intérêt de tous. Le Premier ministre ne s’est pas contenté de donner la preuve de l’efficacité du gouvernement qu’il dirige, mais il affirmera que beaucoup de «lacunes» demeurent de mise. Ce qui nécessite davantage d’efforts et une rationalisation des dépenses, en veillant surtout à la consécration de la transparence dans le cadre de la lutte contre la corruption. La lutte contre cette gangrène doit se traduire «par des actes et non par les discours», a-t-il précisé.

Add to: Add to your del.icio.usdel.icio.us | Digg this storyDigg
  • email Envoyer à un ami
  • print Version imprimable
  • Plain text Plain text
Rate this article
0