Aloisia Wôrgetter, ambassadrice d’Autriche à Alger, à Horizons : L’Autriche est prête à établir un partenariat gagnant-gagnant
Son Excellence l’ambassadrice d’Autriche à Alger, Aloisia Wôrgetter, aborde dans cet entretien les relations bilatérales algéro-autrichiennes qualifiées d’excellentes par les deux parties. Elle évoque également les entretiens avec le ministre des Transports avec lequel elle a passé en revue la coopération technique entre les deux pays, surtout pour ce qui est des chemins de fer où les ingénieurs et techniciens autrichiens participent activement à l’électrification des voies ferrées. Mme Wôrgetter et Amar Tou ont insisté sur «l’exigence d’un partenariat véritable», soulignant que l’Autriche est prête à établir un partenariat gagnant-gagnant en acceptant de nous associer à son savoir-faire.
Tou a abordé avec Son Excellence le projet d’une usine de rail en Algérie, «un secteur en pleine croissance et en pleine mutation en Algérie où le réseau ferroviaire national comptera plus de 10 000 km au terme du plan quinquennal 2010-2014», selon Tou.
Mme Wôrtgetter a mis l’accent sur la disponibilité des sociétés autrichiennes à véhiculer leur savoir-faire en matière de nouvelles technologies, notamment dans le BTP et les énergies renouvelables. Avec l’accord bilatéral du 29 septembre 1987 régissant les relations bilatérales, l’ambassadrice n’a pas manqué de souhaiter la réactivation et la dynamisation du comité mixte algéro-autrichien relatif aux chemins de fer tout en espérant l’ouverture rapide d’une liaison aérienne directe entre Vienne et Alger pour faciliter les déplacements des hommes d’affaires, des opérateurs économiques et des investisseurs des deux pays.
Comment voyez-vous les relations algéro-autrichiennes sur les plans économique et commercial ?
Je suis très contente de trouver des relations très fortes et fécondes entre nos deux pays. Je me réjouis des entretiens que j’ai eus avec des ministres algériens qui m’ont raffermi leur disponibilité à accroître les relations économiques et commerciales entre l’Algérie et l’Autriche. Il s’agit d’élargir et de diversifier ces échanges pour développer davantage nos relations bilatérales et renforcer la présence des entreprises autrichiennes en Algérie. Je suis donc très contente du contenu de mes entrevues avec les ministres algériens.
Tou a abordé avec Son Excellence le projet d’une usine de rail en Algérie, «un secteur en pleine croissance et en pleine mutation en Algérie où le réseau ferroviaire national comptera plus de 10 000 km au terme du plan quinquennal 2010-2014», selon Tou.
Mme Wôrtgetter a mis l’accent sur la disponibilité des sociétés autrichiennes à véhiculer leur savoir-faire en matière de nouvelles technologies, notamment dans le BTP et les énergies renouvelables. Avec l’accord bilatéral du 29 septembre 1987 régissant les relations bilatérales, l’ambassadrice n’a pas manqué de souhaiter la réactivation et la dynamisation du comité mixte algéro-autrichien relatif aux chemins de fer tout en espérant l’ouverture rapide d’une liaison aérienne directe entre Vienne et Alger pour faciliter les déplacements des hommes d’affaires, des opérateurs économiques et des investisseurs des deux pays.
Comment voyez-vous les relations algéro-autrichiennes sur les plans économique et commercial ?
Je suis très contente de trouver des relations très fortes et fécondes entre nos deux pays. Je me réjouis des entretiens que j’ai eus avec des ministres algériens qui m’ont raffermi leur disponibilité à accroître les relations économiques et commerciales entre l’Algérie et l’Autriche. Il s’agit d’élargir et de diversifier ces échanges pour développer davantage nos relations bilatérales et renforcer la présence des entreprises autrichiennes en Algérie. Je suis donc très contente du contenu de mes entrevues avec les ministres algériens.
Le partenariat algéro-autrichien augure des perspectives réelles de développement. Comment évaluez-vous cela ?
Le partenariat économique et la coopération politique et diplomatique entre l’Algérie et l’Autriche est de longue date et continue toujours de se promouvoir. La preuve évidente et matérielle concerne un livre autrichien publié récemment et qui traite du combat de l’Algérie pour l’indépendance.
En fait, il s’agit d’un livre autrichien édité par la gauche autrichienne sur la résistance algérienne durant la guerre de libération nationale qui vient d’être publié. Intitulé «Solidarité de la Gauche autrichienne avec la lutte armée algérienne», il sera rendu public à l’occasion du forum d’El Moudjahid et le 16 novembre dans la capitale autrichienne, à Vienne. Il s’agit d’un chaleureux hommage qui sera rendu à l’Algérie combattante. J’en suis fière de cette contribution autrichienne. C’est une histoire de partenariat et je suis très contente de trouver des relations politiques bilatérales fortes au niveau politique. Tout le monde se souvient du bon travail effectué par le chancelier Kreisky et le secrétaire général de l’ONU Kurt Waldheim, et moi je construis nos relations sur cette base.
Les entreprises autrichiennes sont-elles disposées à réaliser le transfert technologique et le savoir- faire en Algérie, notamment dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics ?
Tout à fait, nous sommes prêts à sceller des partenariats avec des entreprises algériennes, notamment dans le secteur sanitaire et de l’assainissement de l’eau et dans des espaces environnementaux, les techniques et les technologies des énergies renouvelables, ainsi que le domaine de l’efficacité énergétique. C’est une priorité du gouvernement et de l’administration autrichiens de promouvoir la coopération avec les entreprises algériennes afin de partager ce savoir-faire et cette technologie où nous avons beaucoup de choses à offrir.
Nous sommes prêts à nous y engager et j’espère que cela est de même du côté algérien. Les entreprises autrichiennes activant en Algérie sont nombreuses. Nous souhaitons développer beaucoup plus nos relations politiques, économiques et commerciales réciproques. Au niveau du Maghreb et de l’Afrique du Nord, c’est en Algérie que se concentre la plupart des investissements autrichiens. Pas moins de quatre entreprises autrichiennes prendront part au Salon international du bâtiment et des travaux publics qui s’ouvre aujourd’hui au Palais des expositions de la Safex (Pins maritimes).
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