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Surcoût du logement : La spéculation sur les prix du foncier à l’origine

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«Le coût du logement ne peut pas être le même à travers toutes les région du pays». C’est l’avis des professionnels du secteur qui ont assisté hier à la conférence-débat organisée en marge du salon IGIMMO qu’abrite le complexe de Riad El Feth jusqu’au 10 du mois en cours.  Etant donné que plusieurs paramètres déterminants définissent le coût  réel du logement, l’unification  des prix, est, selon Mme Aicha El Ouadah, architecte et manager d’un bureau d’étude, injustifié.
Elle a cité, dans ce contexte,  le cas des logements de type sociaux participatif (LSP)  dont le prix de vente est unifié à 280 millions dans toutes les régions du pays, l’AADL ainsi que le logement promotionnel aidé (LPA).  Elle a expliqué dans son intervention qui s’est articulé autour de la ques-tion  : «Comment maîtriser les coûts de production des logements?» que le foncier constitue le premier paramètre à prendre en compte dans toute étude financière d’un projet de construction. «Une bonne analyse du sol  déterminera le coût réel de la battisse  et évitera des surcoûts», a-t-elle indiqué  avant d’ajouter que le facteur de la sismicité du sol ainsi que la nature de ce dernier diffère d’un endroit à un autre. «La complexité du foncier est en principe répercutée sur le prix du logement», a souligné  Mme Ouadah qui citera  à titre d’exemple, que construire sur un terrain en pente induit des surcoûts. 
Sur la lancée, cette dernière estime également «anormal» que le prix du mètre carré  est fixé au même seuil à savoir 30 000 DA. La qualité du sol, les  contraintes du site, le choix de la conception du projet, les techniques de construction, la flambée  inattendue des matériaux sont, entre autres, des facteurs ayant des incidences importantes  sur le coût du logement.  Passant au type de logement promotionnel proposé notamment par les promoteurs immobiliers privés, la même intervenante a souligné  l’inexistante d’un prix référentiel pour la parcelle habitable.
L’écart existant entre ce type de logement et le logement promotionnel aidé de l’Etat est énorme. Il est justifié, selon elle, par la spéculation  exercée sur le prix du foncier. «L’Etat ne donne plus de foncier domanial. Les promoteurs s’abattent donc sur le privé. Dans  certaines zones urbaines,  le coût du terrain représente  jusqu’à  40,  voire 50% de la globalité de l’investissement. Les promoteurs  vont certainement le répercuter sur le prix du logement».  Un autre intervenant a expliqué que les rallongements des délais de construction, les problèmes avec les entreprises sont également des éléments qui se répercutent  sur le prix du logement. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE LANCERA  LE CRÉDIT BONIFIÉ À 1% AVANT LA FIN DE L’ANNÉE
Passant au chapitre réservé au  crédit bancaire, le DG de Société Générale Algérie a  présenté la gamme d’offres proposée pour le financement immobilier. 1,5 milliard de dinars sont mobilisés pour ce créneau.  Comptabilisant 250 000 clients particuliers,  Société Générale Algérie compte lancer le nouveau crédit à un taux bonifié à 1% avant la fin de l’année en cours. Outre cela,  cette banque  a effectué une réorientation de la gamme déjà opérationnelle  à savoir «mon bien» et «mon bien +» en proposant des taux référentiels de 4 à 6 % avec système d’épargne, ainsi que les trois offres : crédit Marhaba construction, Marhaba LSP et Marhaba travaux comme elle compte développer le leasing.
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