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Les débats sur la loi de finances 2011 se poursuivent : «Le point de départ du plan quinquennal 2010-2014»,selon les chefs de groupes parlementaires

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imagePhoto : Fouad S.

Le débat sur la loi de finances 2011 a pris fin hier avec l’intervention des présidents de groupes parlementaires au nombre de sept (07).

Les intervenants ont émis, tour à tour, les visions de leurs courants politiques sur le contenu de la loi. Ayachi Daâdoua, chef de file des députés FLN, a exprimé d’emblée le soutien de son parti à l’ensemble des mesures affichées dans la LF 2011 : «Nous sommes au FLN en commun accord avec le contenu de la loi qui correspond aux attentes de la Nation». Pour étayer la position du FLN, il voit dans le projet «une protection et sauvegarde de l’économie nationale, mais surtout un point de départ pour la mise en œuvre du plan quinquennal 2010/2014». Et M. Daâdoua de constater en substance que «les dispositions de la loi de finances 2011 permettront des équilibres financiers et garantiront la réalisation des grands projets». Le même optimisme est affiché par le RND qui s’est exprimé par la voix du président du groupe Miloud Chorfi.
Rappelant les performances «satisfaisantes» réalisées durant le dernier quinquennat, le RND estime que des investissements publics «massifs» ont été lancés à travers les 1541 communes et que des progrès sociaux importants sont enregistrés grâce notamment aux efforts budgétaires.
«Cet effort pour le développement économique et social se poursuit de façon significative dans le projet de loi qui vient consacrer un niveau de dépenses publiques de plus de 6600 milliards de dinars, un montant qui n’a jamais été atteint auparavant», souligne Miloud Chorfi.
Il affirme dans la même optique qu’«avec 0,6% de croissance projeté en 2011, dans un environnement mondial en crise financière et économique, l’Algérie continuera de progresser». Mohamed Saïd Boubekeur, président du groupe parlementaire du MSP, qui voit dans le contenu de la loi des projets ambitieux, a insisté sur le renforcement de la lutte contre la corruption, «même si des mesures allant dans ce sens sont déjà sur pied».
 Louisa Hanoune, chef du groupe du PT, estime que «la loi de finances 2011 ne constitue pas grand-chose puisque les grands paris ont été pris en compte dans la loi de finances complémentaire 2010». Elle fera savoir que le déficit du budget de l’Etat ne se pose plus actuellement, «ce qui est un signe encourageant pour le processus de développement socioéconomique», a-t-elle soutenu.
Le FNA s’est manifesté «réticent» des statistiques annoncées par le gouvernement relatives à la situation socioéconomique actuelle du pays : «Les chiffres avancés dans la loi de finances ne sont pas précis, ce qui laisse à croire qu’une loi de finances complémentaire verra le jour dans 09 mois», dira le chef du groupe FNA, Abdelkader Drihem. Le RCD constate, lui, des contradictions dans le contenu de la loi de finances et que «la démarche à suivre n’est pas claire», dira M. Mazouz, président du groupe parlementaire du parti de Said Sadi.
Pour M. Imad Djaâfri qui représente les députés indépendants, «la LF 2011 permettra des projets gigantesques et que la non-introduction de nouvelles taxes sera un facteur encourageant pour l’investissement».

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