La gare routière du Caroubier à la vieille de l’Aïd : 22 000 voyageurs en deux jours
Jour de grande affluence à la gare routière du Caroubier à l’est d’Alger. Depuis quelques jours, les lieux ne désemplissent pas de voyageurs pressés de rejoindre leurs familles en prévision de l’Aïd. Ainsi, pendant les journées des jeudi et vendredi, l’entreprise publique d’exploitation de gares routières (SOGRAL) a géré 600 départs pour 22 000 voyageurs vers toutes les destinations du pays. Hier, la station centrale ne désemplissait pas. Devant certains guichets, les voyageurs s’agglutinent pour arracher un billet. Les services d’ordre veillent en assurant le respect de la chaîne pour éviter d’éventuels dépassements. «Nous organisons les départs jusqu’à 23 h00 et nous reprenons le travail à 03h00 du matin. Pour assurer la disponibilité des bus, nous avons invité nos 400 opérateurs avec lesquels nous sommes conventionnés à identifier les bus susceptibles de renforcer le programme des départs spéciaux en prévision de l’Aïd El-Adha. Grâce à cette disposition, nous avons pu programmer des départs supplémentaires vers des destinations très demandées comme celle de l’Est, nord-Est et Sud-ouest », indique M. Malouf, directeur de la SOGRAL. La société a, d’ailleurs, édité un guide d’horaires au profit des voyageurs qui peuvent aussi s’informer sur son site électronique. A l’intérieur de la gare, c’est déjà l’ambiance de l’Aïd. Cabas, cartons et sacs à la main, les voyageurs patientent sur les bancs en attendant l’heure de l’accès à la salle d’attente. D’autres préfèrent prendre un café ou casser la croûte dans les multiples gargotes. Quant au service, il laisse à désirer. «Après avoir mis tous les moyens matériels pour réussir une gestion totalement informatisée de l’entreprise, notre grand souci aujourd’hui est de rendre cette gare conviviale le plus possible. Notre objectif est de stopper ces petits commerçants qui se comportent comme des actionnaires avec le bien de l’Etat. Nous sommes déterminés aussi à nettoyer cette station à dimension nationale qui se clochardise depuis quelque temps», affirme le responsable de la gare qui pointe du doigt certains commerçants qui veulent rendre cet endroit public «un lieu de prostitution». L’entreprise débourse chaque mois la somme de 80 millions de centimes en frais de nettoyage et d’entretien de la gare. «Nous ne pouvons plus continuer à couvrir ces frais d’autant que les commerçants qui font des chiffres d’affaires importants ne participent pas à ces dépenses», précise M. Malouf qui semble décidé à faire le grand nettoyage dans une gare «sous l’emprise de petits mafieux».
DES CHAUFFEURS DE TAXIS MAJORENT LEURS TARIFS
Du côté de la station des taxis interwilayas attenante à la gare routière, c’est la bousculade. Plusieurs citoyens préfèrent ce moyen de transport pour arriver plus vite à destination. Selon certains voyageurs, les tarifs ont augmenté durant cette période de l’Aïd. Pour tenter d’endiguer ce surenchérissement illégal, un membre de l’Union nationale des chauffeurs de taxis (UNACTA) intervient pour demander aux voyageurs de dénoncer ces augmentations. «Il faut retenir le numéro d’immatriculation du chauffeur qui majore ses tarifs. Il sera pénalisé et risque d’être suspendu définitivement», avertit-il. Les chauffeurs de taxis, eux, se mettent à la chasse aux voyageurs. C’est la course contre la montre. Chacun veut remplir son véhicule le plus tôt possible pour partir. Une exigence qui se termine parfois en altercation, comme celle qui s’est produite hier entre ces deux chauffeurs dont l’un estime qu’il est le premier à partir avant l’autre.
DES CHAUFFEURS DE TAXIS MAJORENT LEURS TARIFS
Du côté de la station des taxis interwilayas attenante à la gare routière, c’est la bousculade. Plusieurs citoyens préfèrent ce moyen de transport pour arriver plus vite à destination. Selon certains voyageurs, les tarifs ont augmenté durant cette période de l’Aïd. Pour tenter d’endiguer ce surenchérissement illégal, un membre de l’Union nationale des chauffeurs de taxis (UNACTA) intervient pour demander aux voyageurs de dénoncer ces augmentations. «Il faut retenir le numéro d’immatriculation du chauffeur qui majore ses tarifs. Il sera pénalisé et risque d’être suspendu définitivement», avertit-il. Les chauffeurs de taxis, eux, se mettent à la chasse aux voyageurs. C’est la course contre la montre. Chacun veut remplir son véhicule le plus tôt possible pour partir. Une exigence qui se termine parfois en altercation, comme celle qui s’est produite hier entre ces deux chauffeurs dont l’un estime qu’il est le premier à partir avant l’autre.
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