Cinq jours après l’Aïd : Un commerce au ralenti
Alger a du mal à se réveiller après un si long week-end. Un tour en ville renseigne sur cette léthargie qui n’arrive pas à quitter le commun des mortels après cinq jours de «repos forcé». Boulangeries, épiceries, commerce de fruits et légumes, tout fonctionne au ralenti. Hier à 11 heures, les rues étaient presque vides. La majorité des rideaux était encore baissée. Et rares étaient les restaurants et gargotes ouverts.
Au marché Amar El-Kama (Basse Casbah), les quelques bouchers ouverts attendent patiemment d’hypothétiques clients. «J’ai ouvert car je dois liquider la viande qui est dans le réfrigérateur», explique le seul boucher parmi quatre autres à avoir levé son rideau en précisant qu’il n’y a pas que les familles qui viennent en acheter. «Il ne faut pas oublier certains restaurants et gargotes qui travaillent en ce moment».
La plupart des marchands de fruits et légumes sont absents et leurs étals sont recouverts de sac de jute. Les trois marchands de volailles sont fermés. Explication : «Les ménages se sont détournés de la viande blanche, en ce moment, ils font honneur au mouton», lance le poissonnier qui s’est aventuré à présenter quelques roussettes qu’il était en train de dépecer. «Peut-être y aurait-il parmi les clients quelqu’un qui a enfreint la loi d’Abraham en se mettant au régime», plaisante-t-il.
Côté fruits, les dates et la mandarine «débordent» de couleurs et de variétés. Les quelques clients qui font leurs emplettes se sont dirigés pour l’achat de carottes et d’herbes aromatiques et l’incontournable botte de légumes.
Les boulangers travaillent, également, au ralenti. La majorité n’a préparé qu’une fournée et quelques plateaux de croissants et petits pains. Et pour cause, les ouvriers qui viennent de l’intérieur du pays travailler à Alger ont préféré faire le grand pont. «Nos artisans n’ont que les fêtes religieuses pour faire les visites familiales, histoire de ne pas couper les liens de sang», justifie un boulanger d’Alger centre. Au niveau du marché Ahmed Bouzrina, on entend une mouche voler. Les trois quarts des étals sont fermés. Mis à part le bouquiniste et le réparateur des appareils électroménagers, les autres marchands ont préféré prolonger la fête, notamment les bouchers, les poissonniers et les volaillers. L’un d’eux a expliqué que c’est rare qu’une fête s’étire sur plusieurs jours et cette fois-ci, l’Aïd est fêté au milieu de la semaine et non en début de semaine. C’est pour cela que beaucoup de fonctionnaires et d’employés ont fait le «grand pont», joignant l’utile à l’agréable. Se reposer d’une part et consacrer du temps à la famille.
Au marché Amar El-Kama (Basse Casbah), les quelques bouchers ouverts attendent patiemment d’hypothétiques clients. «J’ai ouvert car je dois liquider la viande qui est dans le réfrigérateur», explique le seul boucher parmi quatre autres à avoir levé son rideau en précisant qu’il n’y a pas que les familles qui viennent en acheter. «Il ne faut pas oublier certains restaurants et gargotes qui travaillent en ce moment».
La plupart des marchands de fruits et légumes sont absents et leurs étals sont recouverts de sac de jute. Les trois marchands de volailles sont fermés. Explication : «Les ménages se sont détournés de la viande blanche, en ce moment, ils font honneur au mouton», lance le poissonnier qui s’est aventuré à présenter quelques roussettes qu’il était en train de dépecer. «Peut-être y aurait-il parmi les clients quelqu’un qui a enfreint la loi d’Abraham en se mettant au régime», plaisante-t-il.
Côté fruits, les dates et la mandarine «débordent» de couleurs et de variétés. Les quelques clients qui font leurs emplettes se sont dirigés pour l’achat de carottes et d’herbes aromatiques et l’incontournable botte de légumes.
Les boulangers travaillent, également, au ralenti. La majorité n’a préparé qu’une fournée et quelques plateaux de croissants et petits pains. Et pour cause, les ouvriers qui viennent de l’intérieur du pays travailler à Alger ont préféré faire le grand pont. «Nos artisans n’ont que les fêtes religieuses pour faire les visites familiales, histoire de ne pas couper les liens de sang», justifie un boulanger d’Alger centre. Au niveau du marché Ahmed Bouzrina, on entend une mouche voler. Les trois quarts des étals sont fermés. Mis à part le bouquiniste et le réparateur des appareils électroménagers, les autres marchands ont préféré prolonger la fête, notamment les bouchers, les poissonniers et les volaillers. L’un d’eux a expliqué que c’est rare qu’une fête s’étire sur plusieurs jours et cette fois-ci, l’Aïd est fêté au milieu de la semaine et non en début de semaine. C’est pour cela que beaucoup de fonctionnaires et d’employés ont fait le «grand pont», joignant l’utile à l’agréable. Se reposer d’une part et consacrer du temps à la famille.
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