Les états généraux sur l’intelligence économique début 2011 : Vulgariser pour mieux informer

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 L’importance de l’intelligence économique se fait sentir de plus en plus en Algérie. Les opérateurs économiques, les représentants des institutions et organismes publics et les spécialises s’accordent à dire à l’unanimité qu’un travail de longue haleine devrait être fait pour sensibiliser  les concernés sur l’apport de cette pratique. A cet effet, la Direction générale de l’Intelligence économique au niveau du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI), organisera  au début de l’année prochaine, les états généraux portant sur l’intelligence économique. C’est ce qu’a affirmé hier à Alger, le Dr Mohamed Bacha, DG de cette direction, en marge de la première journée des 4es assises de l’intelligence économique et de la veille stratégique. «Ces états généraux de la formation dans le domaine de l’utilisation économique et de la veille stratégique  nous permettront  de vulgariser et porter à la connaissance  des opérateurs toute l’aide possible pour le développement de leurs entreprises», a-t-il souligné. M. Bacha a indiqué également qu’un «manuel  évoquant  justement  cette science sera  finalisé et mis à la disposition  des entreprises économiques et des administrations». Il aiderait, selon la même source,  les entreprises à mieux profiler les programmes  destinés   aux  cadres».
Le DG de l’Intelligence économique au niveau du MIPI, a indiqué également qu’un protocole d’accord sera signé à la fin de cette année, avec l’Office national des statistiques. «En travaillant en collaboration avec l’ONS, nous aurons plus de visibilité et plus de clairvoyance sur l’état des entreprises et des administrations. M. Bacha considère que l’intelligence économique est  un «outil de développement redoutable entre les mains des entreprises et de l’Etat que l’Algérie ambitionne de mettre en place. Il a déploré toutefois que dans un contexte de globalisation marqué par la compétitivité «sans merci», les entreprises nationales «n’ont pas encore véritablement  pris conscience de la gravité de l’enjeu économique et continuent encore à s’interroger sur le rôle de l’Etat et leurs relations avec ce dernier».
A ses yeux, l’Intelligence économique signifie le recueil, l’analyse, le traitement et la diffusion de l’information pertinente et utile qui contribue à la production des connaissances indispensables à la prise de décision et au pilotage des entreprises constituant le tissu industriel national, explique-t-il. Il est à signaler, par ailleurs, que les pouvoirs publics comptent  entamer d’autres  actions  en 2011.

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