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Après les émeutes de Diar El-Affia : L’APC de Kouba : «Nous ne permettrons à personne d’implanter des baraques»

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imagePhoto : Lylia M.

Après les affrontements d’avant-hier entre des jeunes qui ont manifesté leur solidarité avec les occupants des baraques de la cité de Diar El Affia à Kouba sur les hauteurs d’Alger et les services de sécurité, l’APC de Kouba se montre intransigeante.  « Nous ne permettrons à aucune personne d’implanter une baraque dans la commune.
Nous avons recensé dix baraques dans ce quartier et la liste est close », a fait savoir Slimane Moussaoui, un élu de l’APC chargé de la commission de recensement de l’habitat précaire. Cinq de ces baraques ont été démolies suite à une décision de l’APC qui veut mettre fin à la propagation du phénomène de l’habitat précaire dans le quartier populaire de Diar El Affia. Un acte que les jeunes de la cité attenante n’ont pas apprécié.- Ils se sont alors pris aux forces de l’ordre venues sécuriser l’opération. Bilan : plusieurs policiers blessés dont un a perdu un œil (victime d’un jet de pierre) et un autre gravement touché au bassin. Plusieurs émeutiers ont été arrêtés.
C’est sur les hauteurs et à la limite du ravin qui sépare les communes de Kouba et d’El-Madania que ces constructions de fortune ont été réalisées. Le lieu pentu et glissant s’avère dangereux en cas de pluies. La famille Goudjil, composée de sept membres, dont cinq enfants, occupait une des baraques. Recensée par l’APC, elle nourrit l’espoir d’occuper un jour un appartement après deux années passées sous la baraque. « Nous n’avons reçu aucun ultimatum pour nous prévenir de la démolition. Je me demande pourquoi ils ont choisi cette période d’hiver pour entamer la démolition de notre gourbi. Où allons-nous partir avec quatre jeunes filles scolarisées dans ce quartier ?», s’interroge Mme Goudjil. La maison construite en parpaing et couverte de tôle tient toujours debout. Vu la situation, les services d’ordre n’ont démoli que «les toilettes ».

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