Photo : Fouad S.

Le SILA atteint sa vitesse de croisière. Avec des intervenants de renom,  autour desquels il y a évidemment foule et écoute maximale. Benjamin Stora, Jacques Vergés, Jean Ziegler … qui sont intervenus ces derniers jours de semaine. Il y a aussi ces rencontres autour des auteurs de tout horizon avec lesquels des admirateurs s’entretiennent autour de dédicaces, autographes, séances photos… des écrivains algériens dont on lit et on achète les nouveautés. Et à propos de nouveautés, il est à noter que ce sont les auteurs nationaux qui compilent à travers les maisons d’éditions nationales le plus de parutions nouvelles. Des signatures et des pointures qui font le bonheur des lecteurs qui n’hésitent pas à débourser cash pour s’offrir toute la collection des romans parus chez le même auteur. Ainsi en est-il des écrits de Hamid Grine que cette dame achète chez «Alpha» et où elle rencontre l’écrivain venu par hasard au stand ? Elle l’accroche et arrache un aparté avec une dédicace. Alors qu’à la même maison, cette japonaise critique de lettres françaises, acquiert toutes les nouveautés d’écrivains algériens qu’elle étudie à l’université dans son pays. Elle a notamment fait des recherches sur la littérature algérienne et s’est intéressée de près à Mohamed Dib dont elle a tout lu. Elle promet de revenir  en Algérie à chaque SILA. Autour d’autres stands, on épuise les stocks et des sacs pleins à craquer, on déambule encore friands de titres susceptibles d’être mis au frais pour les jours sans.
De quoi alimenter des vacances, des bibliothèques, des rayonnages… Au SILA, c’est aussi l’opportunité pour les revendeurs de faire leur beurre, à peine la pluie estompée que le petites tables refont surface pour écouler cacahuètes, cigarettes et autres friandises aux alentours des entrées et sorties du salon… Alors que la restauration assurée par les fast-food et autres pizzerias travaillent à pleins gaz en triplant voire quintuplant les prix.
Une aubaine que cette manifestation d’envergure pour amasser le plus d’argent et rentabiliser son temps. D’autant que c’est le week-end et que de l’intérieur du pays, des pleins cars vont déverser leur flots de visiteurs. Et c’est tant mieux !