Djamel Belaid : Un non-voyant face aux vicissitudes de la vie
Parfois, le sort frappe durement. La vie de Djamel Belaid reflète cette dure réalité. Djamel Belaid est un non-voyant, père d’un enfant de 13 mois, son épouse âgée de 28 ans est insulinodépendante. Son diabète, elle le traîne depuis l’age de 4 ans. La cécité à 100 % de Djamel ne lui a pas accordé un statut particulier ni lui a fait bénéficier un quelconque privilège. Sa situation est similaire à ces milliers de non-voyants algériens qui réclament à chaque occasion que «leur handicap soit reconnu comme tel et non comme une maladie chronique». L’accès à l’emploi, la priorité dans l’octroi du logement, ne cessent de constituer une véritable préoccupation pour cette catégorie de la société. Ainsi, ils demandent la révision à la hausse de l’obligation faite aux entreprises d’engager 1% de handicapés du total des recrutements à 3%. Mais surtout de la respecter.
Pourtant, la loi 02-09 du 8 mai 2002 portant sur la protection et la promotion des handicapés a accordé des avantages à cette catégorie. Mais les textes d’application sont inexistants, rendant difficiles l’octroi des pensions, la garantie de la formation et le bénéfice d’un emploi. Car seul un travail et une rémunération mensuelle régulière pourront contribuer à leur assurer une vie décente. Sur le plan du logement, c’est le nœud gordien de la déchéance de leur quotidien. La situation actuelle de Djamel Belaid en dit long. Il se retrouve séparé de son enfant et de sa femme faute d’un logement.
En effet, M. Belaid après avoir occupé une cave appartenant à une dame, il l’a désertée en date du 3 septembre de l’année en cours suite à une décision judiciaire et en présence d’un huissier de justice. Notre interlocuteur, président de l’Association des aveugles d’El Khroub (Constantine), a entassé ses affaires au siège de l’association et fait appel aux autorités pour une prise en considération de sa demande de logement qui date depuis 1999.
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