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Les Turcs veulent inclure l’Algérie dans leur coopération régionale

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La dernière rencontre de l’ambassadeur turc avec le Club des Entrepreneurs et Industriels de la Mitidja (CEIMI) à Blida, a été fructueuse même si elle ne s’est pas encore concrétisée par des accords des partenariats économiques. Les Turcs affichent de plus en plus leurs intentions d’investir en Algérie après avoir marqué une réticence face à la nouvelle loi sur l’investissement.
Jeudi, c’est au tour du gouverneur d’Adana, l’une des villes les plus industrialisées du pays, de son  président de la Chambre d’industrie et une dizaine d’hommes d’affaires qui ont rencontré à Blida les hommes d’affaires du CEIMI.  Lors de ce rendez-vous,  le chargé des affaires économiques à l’ambassade de Turquie a invité les hommes d’affaires algériens à examiner quatre dossiers d’opérateurs turcs qui veulent investir en Algérie dans le domaine du bâtiment et de l’industrie. De son côté, Abdelkader Aggoun, président du CEIMI, a mis en exergue les opportunités qu’offre l’Algérie en matière d’investissement tout en invitant ses homologues turcs à découvrir le pôle industriel du CEIMI. Ilhan Atis, gouverneur de la ville d’Adana, s’est déclaré convaincu que cette première visite en Algérie et particulièrement à Blida sera une contribution importante aux relations économiques entre les deux pays. «Notre Chambre d’industrie a lancé plusieurs programmes pour élargir sa coopération économique avec les pays voisins. Je crois qu’il est extrêmement important d’inclure l’Algérie à ce programme.  Les investisseurs turcs considèrent l’Algérie comme un pays important et une passerelle vers l’Afrique», a estimé Ilhan Atis qui a affiché sa disponibilité à faire réussir la coopération entre les deux pays.
Pour sa part, Umit Ôzgümüç, président de la Chambre d’industrie d’Adana, a présenté les potentialités de sa ville en matière de production de textile, de l’huile végétale, de fonte, de métal, de pièces de rechanges, de matières plastiques, de produits chimiques, de meubles et de l’industrie alimentaire. Il  a précisé qu’Adana présente un PIB de 24 milliards de dollars par an. «Notre visite a aussi pour objectif d’augmenter le volume du commerce entre les deux pays», affirme-t-il tout en précisant que sur les 200 membres de la Chambre d’industrie, 36 ont effectué ce voyage en Algérie. Pour lui, cet engouement des hommes d’affaires turcs est une preuve tangible de leur intérêt pour le marché algérien. Le patron de l’entreprise «Vénus», spécialisée dans le cosmétique, M. Moula, a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des produits turcs. Toutefois, il évoque le problème des tarifs douaniers turcs qui bloquent le commerce. «L’Union Européenne vous a devancé en supprimant les barrières douanières, mais il n’est pas trop tard pour que le gouvernent turc se ressaisisse», a fait remarquer l’opérateur Algérien.
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