Energies renouvelables : Les projets de l’Algérie cités en référence par la Banque mondiale
La Banque mondiale vient de classer l’Algérie parmi les pays faisant de grands efforts en matière d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables. Ces pays ont élaboré, selon cette institution, «des programmes pour rééquilibrer leurs sources d'énergie en investissant dans les projets d'énergies renouvelables à grande échelle».
La banque se réfère aux résultats de la réunion du Comité du Fonds pour les technologies propres (FTC) tenue lundi à Washington. Cette réunion a fait le point sur les bilans de réalisation d'une première série de ces projets d'énergies renouvelables engagés par 14 pays pour un total de 2,4 milliards de dollars.
Concernant les investissement consentis par l'Algérie, elle cite trois projets importants, à savoir, les trois centrales solaires hybrides CSP de Naama, Hassi R'mel et Meghair. La centrale hybride, solaire-gaz, de Hassi R’Mel, devra être réceptionnée en janvier 2011. Elle est réalisée par la société algérienne Neal (New Energy Algeria), une filiale de Sonelgaz et Sonatrach. D’un coût de 315 millions d’euros, elle devrait ouvrir à l’Algérie des perspectives d’exportation d’électricité vers l’Europe. Quant au projet de la centrale hybride solaire CSP/gaz combinée à Meghair, l’étude de faisabilité a été lancée en 2010. La centrale aura une capacité installée de 470 MW dont 70 MW pour la partie solaire. Quant à l’autre projet, la centrale hybride de Naama, les études d’identification de sites ont été engagées. La centrale qui entre dans le cadre du projet Empower sera destinée à la production d’électricité à partir de l’énergie solaire .Le potentiel solaire de l’Algérie est considéré comme l’un des plus importants dans la Méditerranée et l’exploitation de cette source pourra contribuer à économiser le pétrole et le gaz. L’Algérie ambitionne de porter à 6% la part d’énergies renouvelables dans sa production électrique à l’horizon 2015.Ce qui est inquiétant pour les années à venir , et outre les implications environnementales, c’est la hausse importante de la demande intérieure en électricité et en gaz pour les prochaines années.
L’Algérie ne produira que 6 à 8% de son électricité à partir de sources d’énergies renouvelables d’ici 2020, le gouvernement a été mis dans «l’obligation» de mettre en place de nouveaux programmes et élaborer des mesures incitatives pour encourager les investissements. Un projet soutenu par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) est déjà en œuvre, il vise à fournir de l’eau chauffée à l’énergie solaire à 5 500 maisons. Un autre programme, financé par le Fonds national pour la maîtrise de l’énergie (FNME), vise, lui, à équiper 1000 maisons et 1000 entreprises de chauffe-eau solaires.
Les pays qui veulent se lancer dans des programmes d’énergies renouvelables disposent aussi du soutien du Fonds pour les technologies propres, à des taux concessionnels. Doté d’un capital de 5,2 milliards de dollars, il est géré par la Banque mondiale et administré par le biais du Groupe de la Banque mondiale ainsi que par d’autres institutions multilatérales de développement. En outre, l’Algérie dispose de ses propres mécanismes tel le fonds de soutien aux énergies renouvelables institué par la loi de Finances 2010 et alimenté par une partie des recettes de la fiscalité pétrolière.
La banque se réfère aux résultats de la réunion du Comité du Fonds pour les technologies propres (FTC) tenue lundi à Washington. Cette réunion a fait le point sur les bilans de réalisation d'une première série de ces projets d'énergies renouvelables engagés par 14 pays pour un total de 2,4 milliards de dollars.
Concernant les investissement consentis par l'Algérie, elle cite trois projets importants, à savoir, les trois centrales solaires hybrides CSP de Naama, Hassi R'mel et Meghair. La centrale hybride, solaire-gaz, de Hassi R’Mel, devra être réceptionnée en janvier 2011. Elle est réalisée par la société algérienne Neal (New Energy Algeria), une filiale de Sonelgaz et Sonatrach. D’un coût de 315 millions d’euros, elle devrait ouvrir à l’Algérie des perspectives d’exportation d’électricité vers l’Europe. Quant au projet de la centrale hybride solaire CSP/gaz combinée à Meghair, l’étude de faisabilité a été lancée en 2010. La centrale aura une capacité installée de 470 MW dont 70 MW pour la partie solaire. Quant à l’autre projet, la centrale hybride de Naama, les études d’identification de sites ont été engagées. La centrale qui entre dans le cadre du projet Empower sera destinée à la production d’électricité à partir de l’énergie solaire .Le potentiel solaire de l’Algérie est considéré comme l’un des plus importants dans la Méditerranée et l’exploitation de cette source pourra contribuer à économiser le pétrole et le gaz. L’Algérie ambitionne de porter à 6% la part d’énergies renouvelables dans sa production électrique à l’horizon 2015.Ce qui est inquiétant pour les années à venir , et outre les implications environnementales, c’est la hausse importante de la demande intérieure en électricité et en gaz pour les prochaines années.
L’Algérie ne produira que 6 à 8% de son électricité à partir de sources d’énergies renouvelables d’ici 2020, le gouvernement a été mis dans «l’obligation» de mettre en place de nouveaux programmes et élaborer des mesures incitatives pour encourager les investissements. Un projet soutenu par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) est déjà en œuvre, il vise à fournir de l’eau chauffée à l’énergie solaire à 5 500 maisons. Un autre programme, financé par le Fonds national pour la maîtrise de l’énergie (FNME), vise, lui, à équiper 1000 maisons et 1000 entreprises de chauffe-eau solaires.
Les pays qui veulent se lancer dans des programmes d’énergies renouvelables disposent aussi du soutien du Fonds pour les technologies propres, à des taux concessionnels. Doté d’un capital de 5,2 milliards de dollars, il est géré par la Banque mondiale et administré par le biais du Groupe de la Banque mondiale ainsi que par d’autres institutions multilatérales de développement. En outre, l’Algérie dispose de ses propres mécanismes tel le fonds de soutien aux énergies renouvelables institué par la loi de Finances 2010 et alimenté par une partie des recettes de la fiscalité pétrolière.
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