Réunion de l’Opep à Vienne : Les quotas de production restent inchangés
Ainsi, les Douze ont dû se résoudre à maintenir inchangés leurs quotas, selon la déclaration du président de l’organisation, le ministre équatorien de l’Energie, Wilson Morris. Cette résolution a été avancée par tous les spécialistes qui se sont référés aux multiples déclarations des officiels au moment où ils se préparaient à rejoindre Vienne pour la réunion. Et de fait, les poids lourds de l’Organisation, les pays du Golfe, avaient, la veille, dans le cadre de la réunion de leur Conseil de coopération (CCG) donné le ton en décidant de « travailler dans le sens de la stabilisation du marché ».
La situation demeure donc inchangée depuis janvier 2009, soit à l’issue de la rencontre extraordinaire d’Oran, en Algérie. Les partisans du statu quo ont leurs arguments : ne pas fragiliser la reprise de l’économie mondiale qui sort d’une période de convalescence. De plus, la plupart des pays producteurs ont jugé satisfaisants les prix actuels. Ces derniers oscillent depuis un an dans une fourchette comprise entre 70 et 80 dollars, voire un peu plus.
Il est vrai que certains voudraient un peu plus, ne serait-ce que pour compenser la faiblesse du dollar et le pouvoir d’achat car le pétrole, c’est le moyen de couvrir une facture alimentaire dont les prix sont eux aussi en constante progression sur le marché international.
A ce titre, la question de la place de dollar, instrument facturation dans les revenus des hydrocarbures, pourrait être relancée durant le prochain mandat, d’autant plus que ce sera désormais, l’Iran, l’un des chauds partisans de cette option, qui aura à présider, pour la première fois, l’Organisation. L’idée d’abandonner le dollar en tant que monnaie de référence a été posée, ce jeudi par le Venezuela mais ses détracteurs lui rétorquent par un argument identique, à savoir quelle garantie si la monnaie choisie (l’euro par exemple) perdait à son tour de sa valeur ? Cela dit, le marché affiche toujours une hausse, accélérée par la faiblesse de ce même billet vert qui pousse à investir dans les matières premières pour se couvrir des pertes. La devise américaine est retombée face à l’euro à son plus bas depuis huit mois.
Il reste à savoir que peut faire , réellement, l’Opep dans la conduite du marché .Plusieurs pays tels le Mexique , la Norvège , la Russie , grand producteurs sont en dehors de son emprise. Les quelques déclarations épisodiques de collaboration pour la stabilisation du marché ne les mettent pas toujours sur la même ligne.
L’Opep assure autour de 33% de l’offre mondiale en pétrole. Les spécialistes disent, à ce titre, que son
« pouvoir est limité ». Moins que la Réserve fédérale américaine qui manipule le dollar à souhait et qui a ainsi « plus d’impact sur les prix».
Pour preuve, et ce sont les responsables de l’Opep qui le répètent, lorsque le baril avait plafonné à 147 dollars en 2008, l’Organisation qui avait tenté de calmer la surchauffe en mettant de nouvelles quantités sur le marché s’est retrouvée sans preneur. Il y avait alors, expliquaient certains, « des problèmes de déficit de capacités de raffinage ».
La situation demeure donc inchangée depuis janvier 2009, soit à l’issue de la rencontre extraordinaire d’Oran, en Algérie. Les partisans du statu quo ont leurs arguments : ne pas fragiliser la reprise de l’économie mondiale qui sort d’une période de convalescence. De plus, la plupart des pays producteurs ont jugé satisfaisants les prix actuels. Ces derniers oscillent depuis un an dans une fourchette comprise entre 70 et 80 dollars, voire un peu plus.
Il est vrai que certains voudraient un peu plus, ne serait-ce que pour compenser la faiblesse du dollar et le pouvoir d’achat car le pétrole, c’est le moyen de couvrir une facture alimentaire dont les prix sont eux aussi en constante progression sur le marché international.
A ce titre, la question de la place de dollar, instrument facturation dans les revenus des hydrocarbures, pourrait être relancée durant le prochain mandat, d’autant plus que ce sera désormais, l’Iran, l’un des chauds partisans de cette option, qui aura à présider, pour la première fois, l’Organisation. L’idée d’abandonner le dollar en tant que monnaie de référence a été posée, ce jeudi par le Venezuela mais ses détracteurs lui rétorquent par un argument identique, à savoir quelle garantie si la monnaie choisie (l’euro par exemple) perdait à son tour de sa valeur ? Cela dit, le marché affiche toujours une hausse, accélérée par la faiblesse de ce même billet vert qui pousse à investir dans les matières premières pour se couvrir des pertes. La devise américaine est retombée face à l’euro à son plus bas depuis huit mois.
Il reste à savoir que peut faire , réellement, l’Opep dans la conduite du marché .Plusieurs pays tels le Mexique , la Norvège , la Russie , grand producteurs sont en dehors de son emprise. Les quelques déclarations épisodiques de collaboration pour la stabilisation du marché ne les mettent pas toujours sur la même ligne.
L’Opep assure autour de 33% de l’offre mondiale en pétrole. Les spécialistes disent, à ce titre, que son
« pouvoir est limité ». Moins que la Réserve fédérale américaine qui manipule le dollar à souhait et qui a ainsi « plus d’impact sur les prix».
Pour preuve, et ce sont les responsables de l’Opep qui le répètent, lorsque le baril avait plafonné à 147 dollars en 2008, l’Organisation qui avait tenté de calmer la surchauffe en mettant de nouvelles quantités sur le marché s’est retrouvée sans preneur. Il y avait alors, expliquaient certains, « des problèmes de déficit de capacités de raffinage ».
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