Conférence de presse de la ministre française de la Justice : «Nos relations ont peu d’équivalent dans le monde»
Mme Michelle Alliot-Marie a clôturé hier sa visite à Alger par une conférence de presse à la résidence Nedjma. La ministre de la Justice française a, tour à tour, évoqué ses entretiens avec le ministre de la Justice, le Premier ministre, «un rendez-vous non prévu» sur son agenda et son audience avec le président de la République.
«Il y a peu de relations équivalentes dans le monde aux nôtres qui sont d’amitié, de proximité et de confiance». Evoquant la dernière participation du président de la République au sommet de Nice, elle dira que «le geste fut très fortement apprécié en France».
«Nous sommes, dira-t-elle, comme un couple où de temps en temps surviennent des tensions qui sont vite dépassées». Elle a d’ailleurs tenu à relativiser ces irritations. En matière de coopération judiciaire, il s’agit de renforcer les échanges en matière de formation de magistrats, d’expériences, notamment sur le volet pénal relatif aux jeunes détenus et de jumelage de juridictions. Elle a fait état d’échanges entre écoles de formation de greffiers, de gardiens de prison et de volonté de création de droits. «De nouvelles pistes ont été ouvertes mais il faut mettre en place les mécanismes qui puissent assurer que les bonnes intentions se traduisent sur le terrain».
Avec M. Ouyahia, les problématiques liées à l’économie ont pris le dessus. «Nous avons discuté sur les moyens de sécuriser nos entreprises sur le plan juridique pour qu’elles aient de la visibilité et ce volet sera approfondi avec la venue de M. Raffarin». Une visite qui, selon elle, «traduit la volonté de bâtir des relations plus solides».
Mme Alliot-Marie a mis en exergue la qualité des relations pour la lutte contre le terrorisme. A ce propos, elle dira que «la France ne cherche nullement à s’ingérer dans les affaires de pays souverains mais apporte une coopération technique et un soutien aux gouvernements qui le demandent». «Nous avons une bonne coopération entre nos services mais il s’agit aussi d’anticiper, de cerner la nature des menaces». Priée de répondre sur certaines affaires comme celles de la petite Sophie, de l’affaire Mecili ou des moines de Tibhirine, elle dira que «nous n’avons pas abordé de cas particuliers mais discuté pour comprendre que des décisions de juges indépendants ne peuvent remettre en cause la qualité de notre relation». «Il n’y a pas de manipulations ou de sous-entendus politiques dans ces affaires traitées par la justice».
La ministre a enfin indiqué qu’avec le Président Bouteflika, elle a abordé les grandes questions relatives à la lutte contre le terrorisme, aux défis que posent la mondialisation et l’émergence de nouvelles puissances».
Sans vouloir nier le poids du passé qu’il faut soustraire selon elle «aux politiciens qui sont de piètres historiens», elle a senti chez les dirigeants algériens «cette volonté de regarder surtout vers le futur». « Nous avons tant de défis à relever ensemble», a-t-elle conclu tout en soutenant que «nos deux pays ont fort à faire pour eux et pour les autres.»
«Il y a peu de relations équivalentes dans le monde aux nôtres qui sont d’amitié, de proximité et de confiance». Evoquant la dernière participation du président de la République au sommet de Nice, elle dira que «le geste fut très fortement apprécié en France».
«Nous sommes, dira-t-elle, comme un couple où de temps en temps surviennent des tensions qui sont vite dépassées». Elle a d’ailleurs tenu à relativiser ces irritations. En matière de coopération judiciaire, il s’agit de renforcer les échanges en matière de formation de magistrats, d’expériences, notamment sur le volet pénal relatif aux jeunes détenus et de jumelage de juridictions. Elle a fait état d’échanges entre écoles de formation de greffiers, de gardiens de prison et de volonté de création de droits. «De nouvelles pistes ont été ouvertes mais il faut mettre en place les mécanismes qui puissent assurer que les bonnes intentions se traduisent sur le terrain».
Avec M. Ouyahia, les problématiques liées à l’économie ont pris le dessus. «Nous avons discuté sur les moyens de sécuriser nos entreprises sur le plan juridique pour qu’elles aient de la visibilité et ce volet sera approfondi avec la venue de M. Raffarin». Une visite qui, selon elle, «traduit la volonté de bâtir des relations plus solides».
Mme Alliot-Marie a mis en exergue la qualité des relations pour la lutte contre le terrorisme. A ce propos, elle dira que «la France ne cherche nullement à s’ingérer dans les affaires de pays souverains mais apporte une coopération technique et un soutien aux gouvernements qui le demandent». «Nous avons une bonne coopération entre nos services mais il s’agit aussi d’anticiper, de cerner la nature des menaces». Priée de répondre sur certaines affaires comme celles de la petite Sophie, de l’affaire Mecili ou des moines de Tibhirine, elle dira que «nous n’avons pas abordé de cas particuliers mais discuté pour comprendre que des décisions de juges indépendants ne peuvent remettre en cause la qualité de notre relation». «Il n’y a pas de manipulations ou de sous-entendus politiques dans ces affaires traitées par la justice».
La ministre a enfin indiqué qu’avec le Président Bouteflika, elle a abordé les grandes questions relatives à la lutte contre le terrorisme, aux défis que posent la mondialisation et l’émergence de nouvelles puissances».
Sans vouloir nier le poids du passé qu’il faut soustraire selon elle «aux politiciens qui sont de piètres historiens», elle a senti chez les dirigeants algériens «cette volonté de regarder surtout vers le futur». « Nous avons tant de défis à relever ensemble», a-t-elle conclu tout en soutenant que «nos deux pays ont fort à faire pour eux et pour les autres.»
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