Une occasion mise à profit par les conviés pour faire une halte sur les réalisations de l’institution que dirige  Ban Ki-moon devenu avec le temps le creuset où se traduisent les droits des peuples et … ses ratés.  50 ans après la déclaration du 14 décembre 1960 sur «l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux», le processus de décolonisation rencontre encore quelques entraves. Comme au Sahara occidental.
«En dépit des résolutions pertinentes des Nations unies qui consacrent le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui», fait remarquer Mourad Medelci tout en réitérant «l’attachement de l’Algérie aux principes fondamentaux de l’ONU et aux vertus du multilatéralisme» et se félicitant du «haut niveau de maturité» de sa coopération pragmatique   avec  les agences des Nations unies.
Un  caractère «privilégié»  des relations que Mamadou Mbaye, le coordonnateur résident du système des Nations unies et représentant du président du PNUD en Algérie, qui a exprimé sa «gratitude» et sa «reconnaissance» à la diplomatie algérienne,  trouve «naturel». Pour montrer comme Alger est redevenue la capitale de l’Afrique, il cite le nombre de rencontres de responsables du Continent qu’elle a accueillies ou s’apprêtent à faire. Comme la réunion prévue en mars prochain des ministres de l’Industrie.
Sur sa lancée, il annonce l’ouverture «très prochainement» à Alger d’une représentation de  l’Organisation mondiale de la santé et le lancement de la construction de la Maison des Nations unies en Algérie. «Pour en faire une référence», dit-il. Entre les deux interventions, une lecture du message de Ban Ki-moon a été faite : «Nous enregistrons un développement considérable dans le domaine de  l’alphabétisation, de l’évolution des connaissances et des technologies ainsi  que des avancées considérables en ce qui concerne la démocratie et le respect  du droit», dit-il prenant   l’engagement de redoubler d’efforts  pour «établir la paix et la prospérité», «défendre les droits de l’homme à travers le monde» et «réaffirmer les valeurs universelles de tolérance, de respect mutuel et de dignité humaine».
M. Kamel Fillali, le vice-président du Comité des droits de l’enfant, a clos la journée par une conférence sur les droits de l’enfant. «Désormais, le développement durable, le renforcement de la démocratie et de la paix, tiennent plus systématiquement compte des normes internationales en matière des droits de l’homme, y compris des droits de l’enfant», dit-il.