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Hommage à Mohamed Merzougui membre du groupe des 22 : Le militantisme à fleur de peau

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Machaâl Echahid  a rendu hier un hommage au moudjahid, Mohamed Merzougui, membre du groupe historique des 22, décédé le 12 avril 2008.
L’avocat de M. Merzougui, Maître Ammar Bentoumi, et ses amis ont témoigné de la bravoure de cet homme avant et pendant la guerre de Libération nationale. «Après l’indépendance, il est resté discret et a même refusé d’occuper le poste de Ministre. Il s’est contenté de servir son pays »,  note le moudjahid Mustapha Fettal.
Ainsi,  Me Bentoumi, raconte que le défunt, qui était membre du groupe des «trois mousquetaires» avec Didouche Mourad et Zoubir Bouadjadj au lycée de Ruisseau, est né le 4 novembre 1927 à Kseur El Boukhari dans la wilaya de Médéa et a grandi dans le quartier populaire de Belcourt (actuellement Belouizdad). «Il a commencé le militantisme dès l’âge de 14 ans et a vécu toutes les étapes sur lesquelles s’est fondée la révolution : l’acte politique secret dans le cadre du PPA, l’officiel avec le MTLD et encore une fois le  secret dans le cadre de l’Organisation secrète (l’OS)», a-t-il dit. «Il était à la tête du commando qui a attaqué la Radio au mois de novembre 1954. Il a été arrêté et condamné à 15 ans de travaux forcés. Il n’a quitté la prison qu’après le cessez le feu», a-t-il ajouté. M. Merzougui a déjà été emprisonné après les événements du 8 Mai 1945. Son camarade de classe durant l’année scolaire (1938-1939) qui n’est d’autre que le Secrétaire Général de l’Organisation Nationale des Moudjahiddine au niveau de la wilaya d’Alger,  Mustapha Zergaoui, l’a rencontré dans la villa Mahieddine où ils ont subi les pires  torture puis dans la prison de Serkadji. «Il a été le cerveau de la première grève de la faim dans l’histoire de la Révolution algérienne», a-t-il témoigné. «Durant l’année scolaire qu’on a passé ensemble, il était le symbole  de la résistance pour ses camarades «arabes» comme aimait nous  appeler notre enseignant qui exerçait le ségrégation. Chaque samedi, jour  de l’activité physique, Mohamed l’empêchait du plaisir de voir les Européens  gagner le trophée. Il était le meilleur dans la course de vitesse et le saut en hauteur», se rappelle encore M. Zergaoui.
Selon l’historien, Dr Ameur Rekheila, Mohamed Merzougui est l’un des symboles de la Révolution dans l’Algérois. «Le défunt était partisan de l’unité nationale. Il était membre d’un comité chargé de rassembler les Algériens.

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