Photo : Fouad S.

L’édition de cette année du SILA, Salon international du livre d’Alger, a constitué «un saut qualitatif notable dans la vie de cette manifestation», a souligné le commissaire de ce salon, Smaïl Ameziane.

C’est en fin d’après-midi, en présence de tous les exposants qu’a eu lieu la cérémonie de clôture du 15e SILA, programmé du 27 octobre au 6 novembre 2010. «Nous faisons aujourd’hui un bilan satisfaisant. La 15e  édition a retenu tous nos efforts et tous nos soins, la prochaine sera encore meilleure». Il ajoute : «c’est une réussite totale pour nous du moment que ce salon a drainé une affluence permanente du public à savoir, 200.000 visiteurs enregistrés durant cette manifestation. En plus, tous les exposants ont répondu présent. Mieux encore, les éditeurs exposants ont réalisé au moins 50% de chiffre d’affaire, supérieur aux précédentes éditions».
Ce même interlocuteur tient à souligner que des éditeurs français, libanais, jordaniens et syriens ont déjà réservé des stands plus spacieux pour la prochaine édition. Ce salon a permis d’encourager les expériences d’avant-garde et les recherches dans le domaine de la littérature. D’autre part, cette manifestation a développé l’émulation créatrice et permise aux gens de la profession d’échanger leurs expériences. «C’est extraordinaire», lance satisfait le commissaire de ce Salon, M. Smaïl Ameziane. Durant ces journées, le public adulte et jeune a pu profiter d’une programmation riche, variée et consistante, à travers  conférences, cafés littéraires, activités jeunesse. Cette 15e  édition a été un «succès» en dépit de quelques défaillances qui seront certainement corrigées», selon l’ensemble des éditeurs (Casbah, Alpha, OPU, ENAG, Union des éditeurs tunisiens, Gallimard…), rencontrés durant ce salon. Aujourd’hui, notre pays est devenu un carrefour culturel où divers genres d’arts se croisent dans différentes villes du territoire, allant de la littérature au théâtre en passant par la musique et la danse sans oublier les colloques et les rencontres consacrés à la culture en général. Ces journées ont donc réussi à accrocher le public.
Ce salon a été dans ce sens une plate- forme pour la sensibilisation et l’épanouissement à toutes les générations de l’art de la lecture publique en Algérie.
La cérémonie de clôture a donné lieu à des lectures poétiques, de genres différents puisés en majorité de la poésie populaire et sur des thèmes divers, animées par des poètes arabes venus de diverses régions arabes.