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Maynama contre pizza, une coexistence enrichissante

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A mesure que Tam s’ouvre aux étrangers, il y a forcément de nouveaux apports culturels qui viennent enrichir le paysage. Aux tenues vestimentaires les plus diverses, s’ajoute l’art culinaire. Chacun son goût, la pizza, ce plat italien, le fast-food ont trouvé leurs adeptes. Ils sont «importés » du Nord où l’on voit des dizaines de jeunes de Sétif , Jijel , Oran , Alger ouvrir de petites boutiques. Les Nigérians qu’on appelle, ici, soudanais par confusion des genres qui remonte à la nuit des temps, ont inventé leur maynama. Ce sont des carcasses de viande ovine cuites sur la braise. C’est du méchoui, tout simplement. Vous êtes servis dans des assiettes par tranches et pour chaque assiette, il y a un prix. Le hic, c’est que l’on consomme beaucoup de bois et c’est préjudiciable pour la préservation de la biodiversité. Les utilisateurs, eux parlent de «simples bois secs, des résidus, des branches mortes…». On laisse faire pour le moment, parce que, peut être, que cela n’a pas encore atteint la côte d’alerte.
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