Accueil | Reportage | M. Mahfoudh Guemama, député de Tamanrasset et Mouhafedh FLN : La région a enregistré «un bond de développement appréciable»
Newsletter
Email:

M. Mahfoudh Guemama, député de Tamanrasset et Mouhafedh FLN : La région a enregistré «un bond de développement appréciable»

Taille du texte: Decrease font Enlarge font
image

Les élus de Tamanrasset sont d’accord pour reconnaître que la région a enregistré «un bond de développement appréciable» grâce surtout aux deux nouveaux projets qu’avait pris l’engagement de réaliser le président de la République en personne.
Le Mouhafedh FLN, député à l’APN que nous avons rencontré, dans son bureau en train de préparer avec l’ensemble des élus et responsables des kasmas, la rencontre-bilan des élus de la wilaya, une rencontre d’évaluation annuelle, nous rappelle les retombées pour les populations du projet du siècle concernant l’adduction d’eau de la ville de Tamanrasset à partir d’In Salah, et la création d’une université localement.
Le successeur de M. Akhamokh a reconnu que la capitale de l’Ahaggar a connu un rythme de développement intense ces derniers temps. Cette satisfaction ne veut pas dire pour autant que les élus n’ont pas de doléances à faire valoir. Il y a d’abord les «pressions qui s’exercent sur l’activité touristique», nous dit M Guemama, c'est-à-dire, le risque de baisse des flux et donc de l’emploi. C’est le nouveau décret sur les agences de voyages et de tourisme qui irrite les responsables locaux. Il soulève des interrogations sérieuses parmi les professionnels et les élus qui veulent saisir la moindre occasion pour défendre leur point de vue. Pour ces derniers s’il est légitime que l’on sanctionne «ceux qui ont failli au nord», c'est-à-dire les agences qui faisaient la Omra- en instaurant des mesures de rétorsion -il n’est pas normal que celles-ci touchent les agences de tourisme activant au sud. Ces agences «sont étrangères aux abus constatés», dira M. Guemama. Selon lui, les agences sahariennes se sont montrées très professionnelles durant «plus d’un quart de siècle d’activité». Leurs guides, très expérimentés «n’ont rien à envier aux universitaires», poursuit-il. Les élus mettent en garde sur le risque, qu’à travers ce type de mesures, on ne met pas en danger l’économie de toute une région, car, à travers pareilles restrictions, disent –ils, on va pousser les gens «vers une destination inconnue».
C’est l’occasion d’exiger de l’Etat une sorte d’accompagnement en aidant Tamanrasset à «offrir aux touristes étrangers une image digne de l’Algérie toute entière». Les élus estiment que la ville «n’est pas bien entretenue aujourd’hui, qu’elle croule sous la saleté». Pourtant, ils ne sont pas ingrats envers les efforts de l’Etat qui veille à ce que les régions du sud, et Tamanrasset en particulier, bénéficient de la même attention pour son développement par la prise en charge des préoccupations socio-économiques de ses populations. En effet, M. Guemama, relayé par l’ensemble de ses pairs reconnaît que «Tamanrasset a connu de grandes transformations passant du statut de daïra rattachée alors à la wilaya de Ouargla au rang de wilaya à part entière» poursuit-il , espérant que «d’autres villes accèderont bientôt à ce statut».
Add to: Add to your del.icio.usdel.icio.us | Digg this storyDigg
  • email Envoyer à un ami
  • print Version imprimable
  • Plain text Plain text
Rate this article
0