Accueil | Société | Kotama : Les nuits jijéliennes charment les milliers d’estivants
Newsletter
Email:

Kotama : Les nuits jijéliennes charment les milliers d’estivants

Taille du texte: Decrease font Enlarge font
image

L’image que renvoie la plage Kotama la nuit est aussi saisissante que le jour : des centaines de personnes réunies par familles entières à même le sable autour de tasses de thé s’y installent chaque soir jusqu’à des heures indues.

Sur le promenoir mitoyen de cette plage de la ville de Jijel, les va-et-vient des estivants semblent incessants. Certains préfèrent y prendre leur repas du soir, souvent du poulet rôti ou de la pizza, d’autres s’y rafraîchissent autour des coupes de glaces et ceux qui recherchent inlassablement de petits présents souvenirs dans les multiples boutiques proposant des produits de l’artisanat.
 “C’est la première fois de mon existence que je vois autant d’estivants et de touristes dans la ville et c’est le bonheur total”, lâche un vieil homme dans le bus reliant les banlieues des hauteurs de Jijel à la plage Kotama. En fait, des milliers d’estivants venus de toutes les régions du pays ou des communautés nationales à l’étranger se sont comme donnés rendez-vous cette année à Jijel, une affluence jugée par tous “exceptionnelle” en raison de la concentration des séjours sur le seul mois de juillet, celui d’août coïncidant avec le début du Ramadhan.
Pour beaucoup, ce qui attire le plus c’est le climat de quiétude et de sérénité qui règnent sur des lieux jugés infréquentables jusqu’à il y a quelques années en raison des violences terroristes.
Qui l’eut cru ? “C’est une ville joviale qui offre aux estivants l’embarras du choix, entre la mer, les soirées animées, la forêt, les promenades et l’achat de beaucoup de “souvenirs”, s’émerveille Z’hor, la quarantaine, enseignante du secondaire, venue de Constantine et qui ne cache pas sa satisfaction de constater, en plus, une bonne disponibilité des transports collectifs jusqu’à des heures tardives de la nuit. 
A la gare du centre-ville, les autobus desservant une multitude de sites reconduisent vers Jijel les vacanciers ayant préféré passer leur soirée au parc zoologique et d’attraction d’Oued Kessir qui accueille en ce moment, selon des sources locales, quelque 20.000 visiteurs par jour.
Les longues chaînes d’automobiles de vacanciers se rendant vers ce parc et d’autres sites de la corniche sont heureusement canalisées par les brigades de gendarmerie chargées de veiller à la fluidité du trafic sur l’axe Jijel-El Aouana. Ce trafic exceptionnellement dense, de jour comme de nuit, est le signe révélateur de la “fièvre jijélienne” qui s’est emparée des foules qui ont choisi cette destination touristique plutôt qu’une autre en connaissance de cause, semble-t-il.
Le jet d’eau du navire des frères Barberousse, implanté au cœur de la ville de Jijel, attire également de nombreux vacanciers venus ainsi assouvir une curiosité mais aussi se remémorer le rôle joué au passé par la marine algérienne en Méditerranée.
Devant ce navire, nombre d’estivants s’activent à se faire prendre en photo comme pour immortaliser leur passage dans cette région d’une rare beauté naturelle et bientôt, pourquoi pas, un pôle touristique de premier plan.
Add to: Add to your del.icio.usdel.icio.us | Digg this storyDigg
  • email Envoyer à un ami
  • print Version imprimable
  • Plain text Plain text
Rate this article
0