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Fontaines d’Alger : Le génie qui émerveilla les colons

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Alger regorgeait d’eau à des époques déterminées. L’appellation «Hydra» est historique et doit remonter à l’occupation byzantine. Si on l’a baptisée «Hydra», d’un toponyme d’origine grecque, c’est parce que ce flanc de montagne de la région d’Alger était riche en nappes phréatiques.
En 1834 le général Pierre Berthezène qui participa à l’invasion d’Alger, écrivit : «Dans aucun pays, dit-il, les eaux ne sont recueillies avec autant de soins que dans ces contrées… Sur toutes les routes, on trouve des réservoirs pour les bestiaux et des fontaines pour les hommes aux environs d’Alger, il en est plusieurs décorées de colonnes en marbre blanc qui seraient belles à Paris même». A cette époque, l’alimentation en eau potable d’Alger se faisait au moyen de canalisations, fontaines publiques, puits. Il ne faut pas oublier de parler de l’aqueduc du Télemly, datant de 1550 et construit par Hassan Ibn Khayr Eddine. Long de
3 800 m, il reliait Mustapha à la rue Porte-Neuve (Casbah).
Parmi les autres aqueducs on a construit encore, en 1573, celui de Birtraria, sous les ordres du Pacha Arab Ahmed. Puis ce fut l’aqueduc du Hamma, achevé en 1611, et l’aqueduc Aïn Ezzabudja (XVIIIe siècle). Aussi, en 1830, les nouveaux occupants firent la découverte de quatre citernes de 70 m3 chacune et des vestiges d’un aqueduc ancien.
Les sources citées avaient acquis une renommée et avaient fait l’objet d’aménagements nécessaires.
Ce fut le cas de la source naturelle, qui alimentait sans cesse l’Amirauté, construite en 1765 par Dey Ali Pacha. Elle n’était pas loin de l’endroit où les Espagnols avaient construit leur Pénon (1510). Il en fut de même de la fontaine installée dans la cour intérieure de la Grande Mosquée d’Alger.
La fontaine du Hamma, sur la route conduisant à Kouba, était à l’endroit où s’est créé le jardin d’Essais. Cette fontaine, construite par Dey Baba Ali vers 1773, avait recréé la vie. Son eau limpide et fraîche attirait pendant le Ramadhan : femmes et enfants y venaient remplir leurs gargoulettes.
La fontaine de la place Bab Azzoun doit remonter à loin dans le temps. Elle se situerait près du marché qui surplombe la rue.
Parmi celles qui sont éloignées du centre d’Alger, Tixeraïne a retenu l’attention de tous pour sa fontaine particulière, laquelle a bénéficié d’une édification par Hassan Pacha.
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