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Vêtements de l’aïd : L’autre tracas des pères de famille

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imagePhoto : Fouad S.

Les mères et les pères de famille envahissent les boutiques et autres souks d’habillements en vue d’offrir, comme le veut l’usage, une tenue neuve à leur progéniture pour fêter l’Aïd. Les rues des grandes villes de la wilaya de Tipasa, comme Koléa, Hadjout, Tipasa, Bou Ismail et Cherchell, grouillent de monde. « Chaque année je me fais la promesse d’acheter les habits des gosses avant le début du mois de ramadhan pour que je puisse faire des économies. Mais à cause de la charge de mon travail je ne tiens pas hélas parole. Et j’essaye toujours à la dernière minute, durant les ultimes jours de ce mois sacré, à négocier une remise sur le prix de souliers ou de jeans », avoue M’hamed de Hadjout qui a jusqu’à maintenant fait le tour des boutiques de sa ville et de Koléa. Il faut dire que la « ruée » des pères de famille pour l’achat des habits crée souvent une ambiance particulière par rapport aux autres soirées de Ramadhan.
D’habitude, les lieux de prédilection des citoyens après la rupture du jeûne et les prières surérogatoires sont les cafés et les places publiques pour siroter un café ou un thé avec les  amis. Seulement, à l’approche de l’Aïd, les destinations changent quasiment pour tout le monde. A Hadjout, les rues commerçantes sont, de jour comme de nuit, envahies par les centaines de familles, dont quelques-unes viennent ici depuis les agglomérations secondaires alentours. Chacune d’elles prises apparemment au dépourvu par l’approche du jour J, accomplit une course contre la montre pour conclure une affaire en achetant à des prix abordables. « Ce n’est pas facile de trouver ce qu’on recherche à des prix raisonnables. Comme mes enfants sont un peu exigeants, j’essaye de m’en sortir avec le moins de dégâts possibles pour ma bourse», lance avec humour un père de famille. Une dame d’un âge vénérable, se trouvant dans le même magasin, semble un petit peu déçue des prix affichés. « Je voulais offrir une belle petite robe à ma petite fille de 2 ans, mais vu les prix je risque de réduire mes ambitions. Sincèrement pour un simple petit ensemble on est obligé de débourser minimum 2.800 dinars », regrette-t-elle. Pour toute réponse, le vendeur lui a expliqué que : « la cherté des habits des enfants en bas âge n’est pas le propre de l’Algérie.
Déjà, nous, nous le payons au prix fort chez nos fournisseurs », atteste-t-il pour dégager toute responsabilité. Rachid, un commerçant spécialisé dans la vente des vêtements d’importation confiera à ce propos que les prix pratiqués dans le commerce d’habillement durant le mois de ramadhan n’augmentent pas d’une manière exagérée. «Tout au plus on trouve une différence de 100 à 200 dinars. Et c’est le cas ainsi depuis des années », précise-t-il. « À vrai dire, dans les marchés ou dans les magasins ont trouve des habits pour toutes les bourses. Seulement dans ce cas la qualité rime plus avec la cherté», conclut Mourad.
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