Contrairement à leur objectif initial, l’EN féminine de volley-ball a été éliminée au premier tour du championnat du monde qui se tient au Japon depuis le 29 octobre et ce jusqu’au 14 novembre.

En effet, alors que la fédération algérienne de volley-ball (FAVB) s’est fixée comme objectif de passer au second tour, le six algérien a perdu tous ses matchs, soit cinq défaites. Mais de l’avis du président de la FAVB, Mustapha Lemouchi, les «algériennes n’ont pas à rougir de leur prestation honorable». «Le plus important pour nous était d’être parmi les 24 meilleures équipes du monde et de participer à ce championnat.
Cela est déjà une grande performance pour nos filles», a-t-il déclaré, pour ajouter que ces joutes internationales «représentent une bonne expérience pour nos filles». Il a, par ailleurs, expliqué que la barre était fixée trop haut pour les algériennes. «Les équipes que nous avons affronté n’ont pas le même niveau que nous. Il y a un fossé qui nous sépare. Le Japon, le Pérou, la Serbie et la Pologne ont un niveau très supérieur au notre. Sauf, peut être, le Costa Rica qui était à nôtre portée. Mais les filles n’ont pas été dans leur meilleur jour lors du match. Néanmoins, elles ont fait de bons scores», a-t-il expliqué. Par ailleurs, il a souligné que la préparation n’est nullement la cause de l’élimination de l’EN.
Il a, effectivement, estimé qu’elle s’est préparée dans les meilleures conditions pour ce rendez-vous. «La fédération a mis tous les moyens pour que les filles puissent bénéficier d’une bonne préparation. Nous avons organisé des stages à l’étranger et nous avons également fait appel aux services d’un préparateur physique et toute une armada de professionnels pour le staff médical», dira-t-il. 
Et à présent que la compétition est terminée pour les algériennes, place au travail rigoureux. Après ce championnat du monde, qui a permis à nos volleyeuses de se frotter à élite mondiale, il est plus qu’impératif pour le volley-ball national, selon le premier responsable de la fédération, d’«améliorer notre niveau sur la scène internationale».
Dans ce sens, il a jugé cette participation à ce mondial nippon «a permis aux joueuses d’acquérir une certaine expérience. Elle nous a également permis de tirer un certain nombre d’enseignement». « Si on veut aller de l’avant, il faut travailler et miser sur des filles qui peuvent avoir un haut niveau international. Il est également très important de former une nouvelle génération de volleyeuses à travers les écoles de formation», dira-il. Un autre point, également très important selon le président de la FAVB est la taille des joueuses.
«Les japonaises, les polonaises ou encore les serbes sont de très grandes tailles. Contrairement aux algériennes. Dans ce sens, nous devons améliorer la taille de nos joueuses pour qu’elles aient les mêmes critères physiques que celles des autres pays», a-t-il estimé.